Introduction musicale avec El Carnaval pour glisser sur la chanson titre de l'album, C'est comme ça. Pas la meilleure, avis forcément subjectif. Avec Amar y amar,
direction l'Amérique Centrale avec ses mariachis pour touristes et ses piña colada. Un rayon de soleil suffirait presque pour apercevoir au loin les ruines du Tulum.
L'album est parsemé d'interludes musicaux (conceptuel, on vous dit !) comme En el teatro, rythmé par le bruit d'un vieux projecteur de cinéma. No pasa nada précède une reprise
de Amor de mis Amores rebaptisé pour l'occasion Que nadie sepa mi sufrir. Une version actualisée, mi espagnole mi française, punchy et plutôt sympa à chantonner. ¡ Esta noche
hay fiesta ! Les voisins ne sont pas contents et ça s'entend à la manière dont ils tambourinent sur le mur (conceptuel !)
Vuelvo al sur clôt un album qui a le mérite d'afficher une certaine cohérence, malgré quelques morceaux en deçà qui sonnent un peu trop variétoche. Pagny nous balade entre ambiance de
fêtes de rue et atmosphère plus nostalgique. Une promenade agréable. Mais écouter cet album sous la pluie est aussi décalé qu'une chanson de Noël en plein mois d'août. A consommer donc de
préférence sous un temps estival.
Track list :
El Carnaval / C'est comme ça / Amar y amar / Te puedo acompañar / Decirle adios al adios / En el teatro / En la vida / A las puertas de la iglesia / No pasa nada / Que nadie sepa mi sufrir / La
cancion del pescado / Me siento bien / El mundo / Sin desesperar / Duele / Paris / Vuelvo al sur