Organisée avec la collaboration de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement et la Commission pour l'Afrique (United Nations Economic Commission for Africa (Uneca), la conférence a pour principal objectif de faire avancer l’initiative APC.
L'aide pour le commercePour Maurice il est urgent de rendre l’APC opérationnelle. Une zone de libre échange entre les pays de la SADC et du Comesa et l’Union européenne (UE) dans le contexte des accords de partenariat économique sera d’utilité. Et l’Africa Growth and Opportunity Act (Agoa) peut permettre une zone de libre échange entre la SADC-Comesa et les Etats-Unis. Par ailleurs, les ressources additionnelles disponibles sous l’AFT pourraient être utilisées pour financer les mesures d’accompagnement nécessaires pour soutenir la libéralisation.
De nombreux pays pauvres n’ont pas l’infrastructure de base nécessaire pour tirer parti des possibilités d’accès aux marchés qui résulteront de la conclusion réussie du cycle de négociations commerciales de Doha. La Déclaration ministérielle de Doha fait de l'assistance technique et du renforcement des capacités, un élément clé de la dimension développement de ce cycle. En décembre 2005, la sixième conférence ministérielle de Hong Kong a créé un nouveau programme de travail de l'OMC sur l'Aide pour le commerce. Le rôle de suivi qui incombe à l'OMC consiste en un examen annuel global effectué dans le cadre du Comité du commerce et du développement, suivi d'un débat sur l'Aide pour le commerce au sein du Conseil général.
Source : OMC
La conférence de Tanzanie a été précédée de deux autres réunions, à Lima (Pérou) et à Manille (Philippines), ce mois-ci. L’examen global de l’APC se tiendra à Genève les 20 et 21 novembre prochains.
L'Express - Maurice, 21 septembre 2007