Paru le 2009-06-10 13:01:00
France - L'Institut national du cancer lance une campagne nationale de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l'utérus, responsable de plus de mille décès par an.
Durant tout le mois de juin, les 23 000 pharmacies de France et d'Outre-Mer et les médecins du travail vont se faire le relais de l'information et de la sensibilisation des femmes au dépistage de ce type de cancer. Si le vaccin contre certains Papillomavirus (HPV) protège de l'apparition de 70 % des cancers du col, le frottis de dépistage est recommandé pour toutes les femmes, vaccinées ou pas.
Le dépistage régulier permet de détecter de façon précoce les lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus et de les traiter efficacement. Le dépistage est recommandé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou pas, tous les trois ans (après deux premiers frottis normaux effectués à un an d'intervalle). Le médecin peut juger nécessaire un dépistage plus régulier en fonction de l'histoire de la patiente.
Le frottis de dépistage est un examen rapide, simple et non douloureux consistant à prélever des cellules du col de l'utérus. L'examen, demandé par le médecin traitant ou le gynécologue, est pris en charge par l'Assurance maladie. En cas de résultats positifs, d'autres examens peuvent être pratiqués pour déterminer la nature de l'anomalie.
Le vaccin contre certains types de HPV est recommandé pour les jeunes filles de 14 ans, mais les jeunes femmes de 15 à 23 ans n'ayant pas eu de rapports sexuels ou se trouvant dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle peuvent en bénéficier. La protection vaccinale reste toutefois partielle (70 % des cancers) et le dépistage, nécessaire.