Le sommaire de ce mercredi 10 juin 2009 :
Les dérives du nouveau régime à la mode (Eleonore Gay)
Jus d’herbe, jeunes pousses de légumes, thé à la citronnelle… Ce sont quelques-uns des ingrédients de la nouvelle mode en matière de bien-être. Son nom s’affiche dans tous les magazines féminins : «Détox », pour détoxication, l’idée est de vous nettoyer de l’intérieur, vous purifier - et accessoirement, vous débarrasser de kilos superflus.
Restaurants, produits alimentaires, appareils hydro-électriques, cures revitalisantes, ce label à la mode est utilisé partout. Et les stars d’Hollywood, comme Angelina Jolie, ou Jennifer Anniston vantent publiquement leur propre régime. Mais cette tendance est surveillée de près par le ministère de la santé. Car si consommer du bouillon ou de l’ail naturel est inoffensif, ce « label » a aussi des dérives : des charlatans qui vous vendent au prix fort des appareils censés aspirer vos toxines par la plante des pieds... Des stages nature où l’on ne mange rien pendant une semaine. Plus dangereux, des gourous qui prétendent qu’en jeûnant plusieurs semaines d’affilée, on peut guérir du cancer...
L’héritière et le gigolo (Grégoire Valois et Marie Dietrich)
C’est l’affaire qui défraye la chronique en Allemagne : la femme la plus riche du pays, Suzanne Klatten, 46 ans, l’héritière BMW, victime d’un gigolo maître chanteur ! Blonde, plutôt discrète, cette mère modèle de trois enfants n’avait pourtant jamais fait parler d’elle. Ses ennuis commencent il y a deux ans quand elle entame une relation extra - conjugale avec Helg Sgarbi, un Suisse de 44 ans. L’homme est en fait un gigolo professionnel et a pour habitude de filmer ses ébats avec ses proies pour les faire ensuite chanter. Bravant le scandale, Suzanne Klatten porte plainte et la police découvre que le gigolo ferait partie d’un réseau de jeunes hommes dressés à conquérir les grâces de femmes seules et fortunées, dirigé par un mystérieux gourou italien.
« Fous dangereux » : vol au-dessus d’un nid de coucou (Christel Bertrand)
En 2004, Romain Dupuy, un jeune déséquilibré, revient à l’hôpital de Pau où il avait séjourné et égorge deux infirmières. Il avait pris l’une d’entre elles pour un mort-vivant. L’hiver dernier, à Grenoble, un étudiant meurt poignardé par un schizophrène qui s’était échappé d’un hôpital psychiatrique. La schizophrénie, une maladie incurable et qui fait peur, car ces malades sont par définition imprévisibles. Et certains peuvent devenir dangereux, même si c’est une petite minorité sur les 635.000 personnes atteintes de cette maladie. Mais ces faits divers récents ont relancé le débat : Sommes-nous en sécurité ? Faut-il les enfermer à vie comme le réclament certains responsables politiques? Quand la médecine se substitue à la justice, qui décide d’enfermer les malades ou de les laisser en liberté ? Accès de furie, tentatives d’évasions, crise de paranoïa : une équipe de 66 Minutes a partagé le quotidien des malades et du personnel soignant à l’hôpital psychiatrique Saint Jean de Dieu à Lyon. Le but des soignants est de préparer les malades à la sortie. A voir également, des images qu’on voit rarement tournées dans une unité pour malades jugés dangereux en Avignon, où tous les patients ont déjà commis des agressions violentes.
Crédit photo : Jean-Philippe Robin / M6