Au Niger tout reste à faire» et la musique ne déroge pas à cette sentence. La scène culturelle nigérienne est déstructurée, elle n’a pas de moyens, pas de repères, pas de soutien. Les «stars» nationales survivent tant bien que mal de leur art pendant que dans les marchés on vend impunément des copies pirates de leurs productions et que de pseudos producteurs étrangers s’engraissent sur leur talent. Koudédé est né à Agadez et à grandit à Arlit, dans le Nord du Niger, entre les contreforts du massif de l’Aïr et les sables du Sahara, dans la poussière des mines d’uranium… ses grands-parents le cachent quand les autorités veulent enregistrer les enfants pour les scolariser… Il n’ira jamais à l’école… En 1990, quand après un carnage, les touaregs prennent les armes et les pick-up pour affronter les pouvoirs centraux au Mali et au Niger. Changer les roues des bagnoles, dormir sur les sièges de mitrailleuse échapper aux expéditions punitives et apprendre la guitare…fuit en Algérie, en Libye, dégote une vraie guitare et joue pour les réprouvés, les réfugiés et les copains restés dans le sable… Des chansons de rebelles. En 1996, c’est la paix, et « The source » fait le tour du monde
Le guitariste chanteur Koudédé présentera son répertoire au public français durant l’été.
Subtil mélange entre blues et musique traditionnelle nigérienne, à travers ses textes Koudede chante la paix et la culture touarègue.
Vous pourrez le retrouver à Bordeaux, Rouelley, Avallon et à Paris:
- les 12 et 13 juin à la Guinguette de chez Alric, Bordeaux
- le 20 juin à la Bellevilloise, Paris
- le 4 juillet à saint Georges de Rouelley, dans la Manche et le 10 juillet en Avallon, dans l’Yonne