Pour 62 % des 1001 répondants, le niveau de rémunération à l'embauche est le principal critère de choix, alors que l'intérêt ou l'image de marque ne sont que les 4e et 5e réponses avancées. Mieux : flexibilité et horaires sont relayées aux 18es et 20es centres d'intérêt, sur... 20.
L'ambiance et la confiance que peut leur porter le manager de l'entreprise importent pour 73 % et 72 % des sondés, mais les retours sur leur travail manquent estiment 54 % d'entre eux. Les perspectives d'évolution représentent d'ailleurs un critère important pour plus d'un tiers des répondants.
Et leur regard sur le monde du travail ? À 84 % d'entre eux, c'est l'inquiétude qui primait, puis la méfiance et l'exigence, pour 77 %. En revanche, passée la première expérience, l'inquiétude perd 23 points et la méfiance 7 ; a contrario, les exigences montent à 81 %.
« Les DRH ont encore du mal à gérer la population des 20/30 ans. Leur niveau d'exigence fait peur, or il devrait être considéré comme un atout pour l'entreprise. Le jeune salarié a besoin d'un management et d'une GRH plus individualisés, avec des objectifs à court terme, explicites et précis reposant sur un contrat clairement défini entre son manager et lui. Il y a beaucoup à créer, mais quel défi passionnant pour les DRH ! », commente Annick Allégret, directrice de l'unité RH & Management de Cegos.
La génération des 20/30 ans représente celle « du contrat individualisé et négocié dans laquelle se retrouvent aussi bien les ouvriers que les cadres, les femmes que les hommes, le secteur de l'industrie que celui des services ».