A l’appel de toutes les organisations syndicales, les manifestations unitaires en janvier, mars et mai 2009 ont permis aux salariés, et plus largement aux citoyens de montrer qu’ils restent fortement mobilisés, non seulement contre les effets de la crise financière, mais aussi contre des politiques gouvernementales qui déstructurent toujours un peu plus le droit du travail, les libertés, la protection sociale et les services publics. Contre cette politique au canon dont le président de la République s’est fait le champion, ce qui est à l’ordre du jour est bien la recherche de convergences et la discussion d’alternatives sociales et solidaires.
Malgré les manifestations de colère qui ont traversé les Antilles et la Réunion, les mobilisations multiples et durables que connaissent les champs de l’éducation et de la recherche, malgré la multiplication des appels émanant des travailleurs du secteur sanitaire et social pour le respect de leur éthique professionnelle, le gouvernement n'a pas jugé utile d'en tenir compte.
Pour la LDH, il convient de se saisir de toutes les occasions qui permettent de rappeler de légitimes revendications ainsi que le refus d'une société de surveillance que le gouvernement cherche à imposer pas à pas. »