Brooklyn s’éprend dans une nuit partie pour être longue
Un quartier d’artiste, où chaque visage divague et vagabonde.
Ici pour écrire, mon inspiration s’enrichit de ma plume féconde
C’est en m’asseyant sur un banc qu’elle se connecte aux ondes.
Le soir je me retrouve dans un bar avec des potes à elles
C’est en buvant que souvent je l’averti et elle m’appelle.
Sortant vulgairement éméché, je m’accroche ainsi à elle
Pour pouvoir passer la nuit dans le plus proche hôtel.
Je me promène sur l’avenue, fixant les devantures des music stores.
Dès lors, j’arpente dandinant la ville, longeant les murs, tête baissé.
Une vitrine plus qu’une autre attire mon attention. Pourquoi ? Je l’ignore.
En l’explorant davantage en profondeur, stupeur : l’âme d’un homme froissé.
La vitrine reflète la silhouette d’un homme, habillé sournoisement,
Déguisé diras-t-on, pas coiffé, la barbe mal rasée, rien d’élégant.
Habillé façon chiffons, avec des coutures sur le jean’ signé mon ex-copine.
Et la chemise que je porte, laisse une trace de la soirée d’hier orpheline.
the scientist.