Dès le départ, certains diront que je botte en touche … mais, le référencement peut, en partie, être automatisé. En matière d’accessibilité numérique, sur les 92 critères du label AccessiWeb, j’ose croire que 30% d’entre eux sont mécaniques et donc plus “automatisables”. Par contre, quid de l’évaluation de pertinence d’une image par rapport à son contexte ? Dans ce cas, seul l’oeil humain et notre capacité d’analyse permet de valider ou d’invalider la pertinence d’une légende.
En termes de référencement, il est aisé d’automatiser les audits de positionnement : divers outils sont à votre disposition pour cela.
Par contre, pour ce qui concerne le choix des mots clés qualifiés, “les gros porteurs” (expression empruntée à David Grenelle de 1ère Position), je ne vois pas comment une machine pourrait surpasser l’intelligence humaine. Alors que le positionnement d’un site Web n’est plus uniquement basé sur sa sémantique, mais ses liens référents (backlinks), il devient intéressant d’écrire ses titres et descriptions de manière séduisante, informative et incitative. Vous me direz, comme nous pouvons le faire pour Google AdWords ? Oui, définitivement.
De plus, l’optimisation sémantique d’une page dépend moins de sa densité que de la bonne place des mots clés dans les balises xHTML adéquates.
Alors, qu’en pensez-vous ? Comme en France, aux Etats-Unis, le “link building” se gère par email et téléphone. On détermine les bons emplacements, non pas en fonction du PageRank de la page, mais aussi en tenant compte de l’acquisition potentielle de trafic qualifié. Est-ce automatisable ? Je ne le crois pas.
Et si votre prestataire vous accompagne sereinement et de manière transparente, alors il vous transmettra les clés de son travail … il ne vous restera plus qu’à internaliser (”in-house seo”) ce travail au sein de votre équipe marketing/commercial.