La FOTA (l'association des écuries de F1) s'est mise d'accord - en interne
- pour ne plus utiliser le KERS (un Système de Récupération d'Energie Cinétique, SREC en français) la saison prochaine. Ce "boost" présenté comme la solution miracle pour les écuries en 2009
est en fait la calamité de ce début de saison : inefficacité, poids trop important, fiabilité limitée...
Réunies une énième fois à Istanbul, lors du Grand Prix de Turquie ce week-end, toutes les écuries sont tombées d'accord pour "bouder" le KERS la saison prochaine. Le système, dont le
développement a été extrêmement coûteux, n'a pas délivré les performances attendues. Les quelques dixièmes gagnés par tour et les kilomètres/heure grappillés en ligne droite n'ont pas fait oublier
son poids élevé qui met à mal la répartition des masses des monoplaces.
Des quatre écuries qui l'utilisaient en début de saison sur les dix du total du plateau de la F1, seuls ceux qui en ont les moyens, Ferrari et McLaren, poursuivent
encore l'expérience ! Reste aussi à voir si la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile), dont la décision finale repose entre ses mains, sera du même avis... « Nous
avons voté en faveur du KERS mais, comme pour toutes les décisions de la FOTA jusqu'à maintenant, nous nous rallierons à la majorité. » constate le directeur de BMW Motorsport, Mario
Theissen, qui utilisait le SREC sur ses monoplaces en début de saison. « Nous sommes la seule écurie, avec McLaren-Mercedes, à l'utiliser. Mais nous avons énormément investi
et toujours affirmé qu'il était compliqué pour les fans de comprendre pourquoi certaines monoplaces en disposaient et d'autres non ; en toute logique, si nous sommes bien tous unis, c'est
mieux de ne pas l'utiliser. » a ajouté le patron de la Scuderia Ferrari, Stefano Domeniacali.