Les jeunes Québécois estiment qu'ils ont trop de pression à l'école et qu'on ne les encourage pas assez. C'est du moins ce que met en évidence l'étude « Être jeune aujourd'hui : habitudes de vie et aspirations des jeunes des régions de la Capitale-Nationale, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et des Laurentides ».
Elle a été menée auprès de 4 000 élèves du secondaire et pourrait donner des pistes en ce qui concerne le fort taux de décrochage scolaire.Dans les Laurentides par exemple (là où le taux de réussite est le plus bas). Les élèves ont une opinion négative de l'école. 55 % des sondés estiment que leurs enseignants ne croient pas en eux. Et seulement 40 % affirment que leurs professeurs les encouragent à persévérer.
Du côté de l'hygiène de vie, si souvent incriminée dans le problème de l'échec scolaire, il n'y a apparemment pas de soucis à se faire selon cette étude. Elle ne met pas en évidence de très mauvais rythmes de vie, ni de problème de drogue.
De toute évidence, Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation devrait se pencher sur ses pistes qui si elles ne résolvent pas le problème de l'échec scolaire démontrent au moins un malaise, qu'il faudra régler avant toute chose.