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Le leader du Modem vit une crise pour deux raisons. Il est apparu en rupture de spiritualité et en manque de sang froid.
La part de l'évasion électorale liée au film "Home" est considérable. Il importe d'ailleurs de souligner au passage que ce film a été choisi comme thème d'étude par de très nombreux écoles et que les enfants ont ainsi été les "ambassadeurs" de la cause de la planète auprès de leurs parents ...
Mais au-delà de cette situation ponctuelle, François Bayrou a cassé son image de présidentiable parce que d'une part il est apparu en manque de spitirualité. Son anti-Sarkozysme peut être inspiré par une rupture d'éthique avec l'actuel Chef d'Etat. Il peut être aussi une plus banale compétition d'ambitions. Or, dans les derniers jours, c'est ce dernier volet qui semble primer.
Le débat avec Cohn-Bendit a été désastreux car il a trahit un manque de sang-froid. C'était un leader sonné par une attaque plutôt anodine au départ et qui a pris une proportion excessive. Il a dégagé une hargne qu'on lui pensait étrangère.
La dernière formule sur "le coup de tête de Zidane" est également maladroite car ce coup de tête est intervenu lors de son ... dernier match.
Le leader du Modem serait mieux inspiré en prenant immédiatement une nouvelle initiative positive dans un autre domaine plutôt qu'à mulitplier les repentances peu adaptées.