Nicolas Sarkozy avait promis la fin de "l'esprit mai 68". C'est sous son mandat que Daniel Cohn-Bendit vit sa consécration ...
La revue mensuelle des Echos a consacré un article très intéressant à un ouvrage de 1997 passé alors quasi-inaperçu au sujet des cycles des crises et des profils de leaders qui en résultent.
Les auteurs annonçaient la "génération prophète" : celle qui fixe de nouvelles règles du jeu.
Cet ouvrage nous avait beaucoup intéressé à l'époque car constituant un complément très intéressant à ceux de Faith Popcorn, réelle détectrice de tendances dont l'annonce du cocooning.
La sortie de crise va changer les codes des leaders.
Cohn-Bendit vient de prendre rang dans cette catégorie. Mais, avec ses co-équipiers, il risque d'incarner d'abord une logique de nouveaux "directeurs de conscience". Ce volet trop directif pourrait les conduire à des difficultés avec l'opinion.
Ce qui est sûr, c'est que l'orientation nouvelle vient d'être donnée par l'opinion. C'est probablement la tendance nouvelle majeure du scrutin du 7 juin.