Le verdict est tombé hier lors de la nouvelle Assemblée Générale : le blocage immédiat de la Fac du Mirail a été revoté.
Seulement l'administration, entre lassitude et énervement ne voit pas cette reconduite d'un bon oeil et en a marre. Pierre-Yves Boisseau, vice-président de l'université prend alors la décision de faire appel aux CRS pour faire cesser ce blocage qui, en plus de ne plus avoir de sens réel, met en péril les solutions de dernier secours mises en place pour préserver l'examen de fin d'année.
C'est sous des slogans de protestation que sont ainsi accueillies les forces de l'ordre, lundi 8 juin en début d'après midi. Mais pour l'administration de l'établissement comme pour les forces de l'ordre, l'objectif est clair : l'établissement doit retrouver une situation normale et permettre ainsi aux étudiants d'acquérir "un diplôme sans valeur" selon certains jeunes interrogés, en raison de l'adaptation de l'épreuve nécéssaire au vu des évènements.
Une fois les barricades démontées, et après le départ des policiers, les bloqueurs remontent aussitôt les piquets de grêve. Il est 17h00, les CRS sont de retour et sur une ambiance très tendue la fac est de nouveau débloquée. Ce matin la présidence de l'université rencontrait une nouvelle fois la délégation d'étudiants pour trouver un terrain d'entente et faire cesser cette grêve.