En 2006, une première campagne avait été lancée dans le but de faire tomber le tabou des violences conjugales. Après quelques images violentes, la femme du court-métrage se retrouvait dans la tombe. Il s'agissait d'être alarmiste de façon à pousser les victimes à appeler le 3919 (numéro dédiés aux femmes victimes de violences conjugales) avant qu'il ne soit trop tard.
Jacques Audiard a souhaité proposé un tout autre traitement du problème. Son court-métrage vient davantage pointer les violences verbales, plus insidieuses. On y retrouve une femme qui semble poursuivie par une voix qui la dévalorise.
Cette petite séquence d'une trentaine de secondes sera visible sur l'ensemble des chaînes de la TNT. D'après les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance, la première campagne de 2006 avait déjà contribué fortement à des dépôts de plaintes. Depuis 2004, on note une augmentation de 31 % des plaintes pour violences volontaires au sein d'un couple.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 13 janvier à 19:47
Merci de mettre l'accent sur la violence morale, beaucoup plus grave que la violence morale. Une femme sujette à cette violence ne saura pas se défendre car celà ne laisse aucune trace visible. Si elle porte plainte, ce sera la parole de son conjoint contre la sienne. Je sais de quoi je parle. Des lois devraient être créées pour protéger plus les femmes contre ce genre de violences. Merci