Mais, allié à la bassesse flagorneuse des «obligés», sans doute l’odorat de Koukouchpanier est-il occulté par l’argent – qui n’aurait pas d’odeur !
J’ai en effet consacré en février dernier une série d’articles à «L’honneur perdu du bon docteur Bernard K.» au moment du scandale provoqué par la découverte des juteux contrats de «conseils» dont il avait bénéficié, notamment au Gabon, pour la mise en place d’un système de sécurité sociale qui semble bien être du même registre que «l’Arlésienne» dont on parle beau-coup dans l’opéra de Bizet sans jamais la voir !
Remarquez qu’il n’est pas le seul : «Un ami» pour le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, un “sage” pour l’ex-président de la République Jacques Chirac et son épouse, Bernadette, “un grand et fidèle ami de la France” pour le président Nicolas Sarkozy : la mort, lundi 8 juin en Espagne, du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, a provoqué une ava-lanche d’hommages dans la classe politique française» ainsi d’ailleurs qu’en Afrique.
Seule fausse note dans ce dithyrambe, la déclaration d’Eva Joly - nouvelle élue “Europe-écologie” au Parle-ment européen - qui a instruit l’affaire Elf et ses ramifi-cations au Gabon : s’il “avait bien servi les intérêts de la France” notamment par “la manne pétrolière”, Omar Bongo n’avait pas “le souci de ses citoyens”. C’est peu de le dire !
Comme à chaque fois qu’un dictateur meurt en Afrique, il faut redouter une guerre civile. Je pense néanmoins que celle-ci ne devrait pas avoir lieu : au Gabon comme ailleurs sur le continent, il me semble très probable que ce sera son fils – actuellement ministre de l’intérieur ! – qui devrait lui succéder… Président de père en fils, c’est quasi monarchique !
Il a d’ailleurs pris les devants : lançant un appel au calme et décidé “la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes” (…) tout en annonçant “la mise en place de toutes les composantes des forces de défense sur tout l’ensemble du territoire” et “la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles”.
«Tu seras un dictateur, mon fils» !
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L’honneur perdu du bon docteur Bernard K. (2) La FrançAfric
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