Béatrice Ardisson et Paris Dernière

Entre Béatrice Ardisson et Paris Dernière, c’est une véritable histoire d’amour depuis maintenant euh… 8 ans ?
En quelques lignes pour ceux qui ne suivent pas, au fond de la classe, près du poêle, Béatrice s’éclate à trouver les plus belles / inattendues / délirantes / graves / cheulous / magnifiques / burlesques / j’en passe et des meilleures / reprises afin d’illustrer les images de l’émission créée par Thierry du même nom pour l’émission Paris Dernière, diffusée depuis maintenant euh… 8 ans ? sur Paris Dernière.

Un créneau porteur qui a d’ailleurs donné naissance à 6 albums (chez naïve) de type compilation Ardisson, tous plus fabuleux les uns que les autres, quand on aime les reprises, que l’on appelle covers pour faire bien. Tenez, par exemple, sur la dernière compil (la 6) écoutez la chanson N°13, “Boys don’t cry” (version originale de The Cure). Faut scroller dans le lecteur Deezer. Stylé, non ? N’hésitez pas à tout écouter !

Il y a eu d’abord “la Musique de Paris Dernière”, volume 1, le bleu, puis “la Musique de Paris Dernière” le volume 2, le rouge, puis le 3, le noir, puis le 4, le gris, puis le 5, le mauve, puis le 6, le orange.
Je vous jure c’est vrai. La preuve.

Quand j’étais producteur (j’adore cette phrase), j’ai eu l’occasion de travailler avec Béatrice Ardisson sur une autre de ses collections : la collection “MANIA”.

En effet, toujours sur ce créneau de covers, Béatrice a fabriqué (avec ses petites mains, si, si) Cloclo Mania, le bleu clair, Indo Mania, le orange, Rio Mania, le vert, Classic Mania, le gris, Bowie Mania, le bleu foncé, Dylan Mania, le noir. Je crois j’en oublie pas. Je n’ai pas besoin de vous expliquer les thèmes de Cloclo, Indo et Rio, si ? Non. Re preuve

Mais y’a pas que les covers et les couleurs chez Béatrice puisqu’elle s’est aussi illustrée sur des albums comme la compilation du Kong (volume 1 et 2), un bar branché parisien, un projet spécial pour Christian Lacroix, et des musiques de film. On ne chôme pas donc dans la tribu Ardisson. Béatrice a produit autant disques que Thierry d’émissions. La descendance a déjà la pression.

Je vous disais donc, que quand j’étais producteur (auto congratulation), j’ai travaillé avec Béatrice sur Indo Mania en lui proposant une reprise indianisé -j’écris ce que je veux- de “l’été indien” de Joe Dassin. Je vous la mettrai en écoute un de ces jours.

Béatrice est une fille charmante, pétillante, passionnée par son travail, et très ouverte aux autres, transition rêvée pour vous parler de son nouveau challenge : le volume 7 de la musique de Paris Dernière. Car où va-t-elle chercher des covers cette fois-ci ? Chez vous !

Oui. C’est donc à vous, anonymes de la toile, fans de covers, musiciens, producteurs, propriétaires de studio, plombiers, chanteurs du dimanche, pros, semi-pros, pas pros du tout, ex-star académiciens, soixantenaires ou teenagers, debouts ou par terre, de proposer votre reprise la plus improbable, la plus subtile, la plus barrée, la plus encore et encore, pour figurer dans l’album Paris Dernière Volume 7. Tentez votre chance en vous rendant sur le site dédié : www.mamusiquedeparisderniere7.com

N’y voyez pas une opportunité de devenir rock star, d’être noté par Euro, de gagner 1 million de Lio, de faire un disque, d’être invité chez Arthur, genre je m’voyais déjà en haut de l’affiche, de vendre plein d’albums piratés, de faire la une de Podium, ou de dîner avec Drucker un dimanche soir.

Prenez ça comme une chance de participer à l’aventure musicale de Béatrice Ardisson. Vous aurez votre nom sur le disque et vous serez fiers comme un paon. Vous aurez aussi la chance de croiser cette véritable amoureuse de la musique et quand vous en serez là, faites lui un bisou pour moi.

Allez, bonne chance !