Comme annoncé ici même, Nicolas Sarkozy, ne veut pas être loin des négociations sur la future libération d'Ingrid Betancourt. La lumière à tout prix. Chavez n'est plus antisémite ? (AJM)
CARACAS (AFP) - Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé dimanche avoir accepté de se rendre en France à l'invitation de son homologue français Nicolas Sarkozy, sans préciser de date.
M. Chavez, qui mène une médiation internationale en faveur de la libération des otages en Colombie, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a fait cette annonce au cours de son programme télévisé dominical "Alo Presidente".
L'invitation de Paris a été confirmée au vice-président vénézuélien Jorge Rodriguez lors de sa visite à Paris samedi, a précisé M. Chavez qui a lui-même déjà eu deux entretiens téléphoniques avec M. Sarkozy, le 29 août et le 11 septembre, à propos du dossier des otages.
"Sarkozy, avec lequel j'ai déjà parlé deux fois au téléphone m'a dit : + je vous attend à Paris+, et je vais à Paris", a déclaré M. Chavez, sans plus de précision.
Le président socialiste du Venezuela a ajouté que l'ancien président Jacques Chirac "était classé comme un homme de droite", mais que les relations avec la France avaient toujours été "franche sur le plan personnel, politique et économique".
"A présent, pour ce que je constate, (les liens) vont continuer à se renforcer avec Sarkozy", s'est-il félicité, tout en critiquant sans les nommer des gouvernements de gauche européens qui, selon lui, disent : "Attention à Chavez".
Le dirigeant vénézuélien a été mandaté par le gouvernement colombien pour ouvrir des négociations avec la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui réclament la libération de 500 des leurs emprisonnés contre un groupe de 45 otages.