Il s'agit ici d'une offre de micro-assurance développée par Axa et Macif en partenariat avec l'Adie et à destination des "petits" entrepreneurs
On constate que la crise économique a au moins un effet vertueux : les entreprises, qui voient leur marché habituel s'assécher, se tournent vers les personnes à plus faible pouvoir d'achat. Ce qui leur permet, certes, d'accéder à un nouveau segment de marché, mais aussi in fine d'apporter des solutions à ceux dont personne ne se préoccupait ou presque.
Après le microcrédit, dont le principal acteur en France est l'Adie - qui vient d'ailleurs d'élargir ses services -, le développement des offres de France Télécom pour les bas revenus (forfait et portable à 10€), voici la micro assurance ! Axa et Macif viennent en effet d'annoncer l'ouverture de leur offre de micro assurance à l'ensemble du territoire français après l'avoir testée sur 5 régions pilotes.
Une réponse à un véritable besoin
- 20% d'entre eux ne peuvent accéder financièrement à une couverture d’assurance
- 40% n’ont pas pensé à s’assurer ou n’ont pas jugé cela utile
- 40% n’ont pas pu évaluer la qualité de leur couverture
Un contrat "tremplin"
Il s'agit d'une offre assez complète (Multirisque Professionnel, Multirisque Habitation, Automobile et Construction) qui se veut simple, facilement lisible et surtout : abordable (2 fois moins chère qu'une assurance traditionnelle) ! La couverture d'assurance est complétée par une prestation de conseil pour adapter au mieux le contrat à l'activité de l'entreprise. Cette offre permettra d’accompagner les micro-entrepreneurs pour une période de 3 ans, à l’issue de laquelle l’entreprise revient dans le régime traditionnel de l’assurance. C'est donc un contrat provisoire visant à accompagner l'entreprise dans ses premières années d'existence.Un autre acteur est déjà présent sur le marché de la micro assurance en France : la Fondation Entrepreneurs de la Cité (April, AG2R-La Mondiale, CNP, CFDP Assurances, Matmut et La Banque Postale). Ce marché est encore restreint, avec seulement 1 600 contrats, mais le potentiel est de 100 000 et le marché pourrait vite s'étendre du fait de la crise économique.