La gauche vaudoise va lancer une initiative pour accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers. C’était attendu depuis l’acceptation par le corps électoral vaudois de la nouvelle Constitution qui accorde le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers au niveau communal.
On sait également que, une fois les droits civiques accordés aux étrangers au niveau cantonal la prochaine étape sera son octroi au niveau fédéral. Il n’est donc pas absurde penser que, d’ici quelques lustres, des membres du gouvernement helvétique seront des étrangers. L’élection d’étrangers dans des exécutifs cantonaux se fera, elle, dans des délais plus courts. Et on peu déjà imaginer les commentaires extatiques des médias lorsque sera élu le premier Conseiller d’Etat « vaudois » non pas d’origine étrangère mais bel et bien étranger.
C’est bien cette image qu’il faut avoir à l’esprit pour comprendre à quoi mène cette initiative : celle de cantons et puis ensuite d’une Confédération dont les exécutifs compteront bientôt des ressortissants étrangers. Mais s’il ne s’agissait que de cela, ce ne serait pas bien grave.
Car en fait, accorder les droits civiques aux étrangers revient à déposséder les citoyens suisses de ces mêmes droits, à les dépouiller de leur citoyenneté bref, à supprimer la citoyenneté helvétique et donc la Suisse, les Suisses ne seront plus Suisses et les étrangers resteront des étrangers, plus rien ne distinguera ces derniers des premiers. Bien sûr, cette problématique vaut pour tous les pays européens.
Evidemment, cette initiative ne sera pas combattue. Il y aura un débat, mais uniquement entre ceux qui sont totalement pour et ceux qui ne sont radicalement pas contre. Tout opposition sera excommuniée pour xénophobie et si d’aventure l’initiative échouait devant le corps électoral ce ne sera que la meilleure des raisons pour remettre l’ouvrage sur le métier dans quelques mois.
Cette initiative est logique tant elle s’inscrit dans la dynamique mondialiste qui se déchaîne depuis la soi-disant chute du communisme et qui vise à la réalisation pleine et entière de ce dernier, c'est-à-dire la suppression de toute institution médiatrice entre l’individu et l’espèce.
Si l’on peut s’étonner d’une chose, c’est de la timidité de la gauche qui n’ose pas encore demander l’octroi immédiat des droits civiques aux étrangers au niveau fédéral, comme si les socialo-communistes eux-mêmes ne comprenaient pas encore vraiment dans quel monde il vivent et vivront, un monde qui est pourtant celui qu’ils veulent et qu’ils veulent encore plus, et qu’ils se prendront en pleine poire.