L'argent dans le système actuel n'existe pas, il est produit uniquement si l'on s'endette auprès des Banques et ultimement de la Banque Centrale, au sommet d'un système Pyramidal scandaleux (dont la structure n'a été dénoncée par aucun parti lors de ces élections Européennes, comme s'il allait de soi qu'il faille payer pour ... payer !).
L'île déserte n'est donc pas au milieu du pacifique, elle est chez vous.
Vous êtes A vous êtes, à Marmande, vous produisez du fromage et des légumes, B produit des outils.
Vous êtes d'accord avec B que ses outils vous serviraient bien, et C que vos victuailles rempliraient bien son ventre...
Comment font-ils ? Ils troquent. Pourquoi ? D'où viendrait "l'argent" nécessaire aux échanges entre A et B ? Devraient-ils s'endetter auprès d'un Banquier et s'endetter encore plus pour lui rendre les 7% qu'il réclame en monnaie pour payer le simple usage de la monnaie entre B et C, c'est à dire la simple comptabilité ?
Que l'on fasse la comptabilité de 1000 euros d'échanges, ou 300 000 euros d'échanges, c'est bien le même travail, où est l'effort ou l'innovation qui justifieraient de prendre 7% ou 15% de la richesse produite sous prétexte que les chiffres manipulés seraient plus ou moins importants ?
Payez-vous un prix différent à EDF si votre PC tourne à plein régime ou est simplement allumé ?
Ca n'a aucun sens !
L'argent ne coûte quasiment rien à produire et à comptabiliser. Surout en 2009 où l'ensemble des comptes Bancaires sont simplement des octets au sein d'un vaste réseau informatique, comme le sont les blogs totalement gratuits à l'usage comme à la consultation.
Avec le dividende monétaire, A et B sont assurés de disposer de 1000 euros / an. Sachant cela, ils s'accordent pour donner un prix à leurs production qu'ils s'échangent avec cet argent, fluidifiant ainsi leur économie locale sans aucune fuite. L'inflation de la masse monétaire est par ailleurs totalement connue par eux pour les années à venir, ce qui leur permet au choix d'investir, d'innover, de créer de la valeur qui sera monétisable, ou bien d'accepter une inflation de leurs prix s'ils en restent à leur production de base.