Ils restent
Vainqueur du scrutin de 2004, Kader Arif, malgré sa défaite, se maintient à son poste en tant que tête de liste socialiste. Il continuera à côtoyer Françoise Castex à Strasbourg. A l’UMP, Alain Lamassoure et Christine de Veyrac conservent également leur siège. Passé de l’UDF au Nouveau centre, Jean-Marie Cavada a été réélu en Ile-de-France.
Ils partent
La socialiste Béatrice Patrie ne sauve pas sa place alors que son collègue Robert Navarro ne s’était pas présenté, tout comme l’écologiste Gérard Onesta. Au MoDem, la deuxième position d’Anne Laperrouze ne suffit pas. En quittant le Front national, Jean-Claude Martinez perd son siège et son pari.
Ils arrivent
Tête de liste de l’alliance UMP-NC, Dominique Baudis, ainsi que sa colistière Marie-Thérèse Sanchez-Schmidt, fait une entrée en lice réussie, tout comme José Bové et Catherine Grèze pour les écologistes. Chez les centristes, Robert Rochefort est le seul élu alors que Jean-Luc Mélenchon concrétise le bon score de son Front de gauche.
Guillaume Balout
Encadré : Faible mobilisation
Les résultats d’hier sont à mettre en perspective avec un fort taux d’abstention qui n’a pas épargné le Grand sud-ouest. Avec un chiffre de 55,52%, la circonscription fait moins bien qu’en 2004 (54,40%) mais tire la moyenne nationale vers le haut malgré un taux de 58,09% pour le seul département de la Gironde. En effet, la France fait partie des mauvais élèves de l’Union européenne avec une abstention s’élevant à 59,36% alors qu’il est déjà de 56,61% sur le reste du continent, soit un record après une progression constante depuis trente ans. Un phénomène qui se retrouve aussi en France. De 39,3% en 1979, le taux d’abstention s’est élevé à 43,3% en 1984, a dépassé pour la première fois la barre des 50% en 1989 avec 51,3%, avant de progresser à 57,2% en 2004 et presque 60% aujourd’hui.