J'aime bien les journées comme ce dimanche. Des résultats électoraux qui me vont bien (très très bien même... et je ne suis pas écolo ;))) mais surtout bien évidemment la victoire de mon idole absolu, Roger Federer, the Genius. Ajoutez à cela deux jours bien sympa à Belfort à l'occasion des Championnats de France de triathlon courte et longue distances, et vous obtenez le cocktail parfait pour une très bon week-end... Ne manquait juste que le soleil...
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Et voilà, ça y est, il l'a gagné son Roland-Garros mon Rodgeur. Quatorze titres du grand chelem au compteur (record de Sampras égalé), sixième joueur à s'imposer sur les quatre grands chelems (le deuxième de l'ère open après Dédé Agasssi, une autre de mes icones du sport), le Suisse est bien le plus grand joueur de tennis de l'Histoire. Et en plus d'être Roger le génie, il est aussi Roger la classe. Tout le monde est unanime pour souligner la classe de ce monsieur, sur et en dehors du court.
L'exploit est fabuleux. Même les McEnroe, Sampras n'ont pu s'imposer à Paris. Mais au-delà du phénoménal palmarès de ce Monsieur, ce qui me fascine chez lui comme chez les plus grands des autres sports, c'est cette faculté à nous maintenir en permanence en haleine parce que l'on sait qu'à n'importe quel moment, il peut inventer et nous offrir un coup sorti d'ailleurs. C'est un Maradona, un Michael Jordan. M. Roger, merci pour tout, merci pour la part de rêve que vous nous apportez. Merci aussi de montrer que l'on peut rester un grand monsieur et "simple" même lorsque l'on est le meilleur.
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On passe à Belfort. Alors là, je crie à l'imposture... Normalement, le triathlon est un sport fun que l'on pratique sous le soleil, avec plein de jeunes et jolies filles bien bronzées et peu vêtues sur la plage de départ... Bon, ok les jolies filles étaient bien là parmi les spectateurs mais emmitouflées dans des doudounes et la capuche enfoncée jusqu'aux oreilles. Même les pompoms (non non je ne ferai pas de commentaires sur les pompoms... ceux qui étaient sur place me comprendront) étaient souvent en pantalon ! C'était quoi cette pluie, ce vent et ce froid ? Il y a arnaque là ! C'est pas ça le triathlon... Pffff. Bref.
Pour le reste, ce fut bien sympa. C'est marrant, je ne traitais plus le triathlon depuis deux ou trois ans, mais en revenant sur le circuit j'ai l'impression que je n'ai jamais vraiment quitté ce petit monde. Content donc d'avoir croisé plein de gens comme Fabienne, Herminator, Denis, Philippe, la Triathlète Team, Eric, Bertrand, tous les cadres techniques de la fédé, les encadrements de quelques équipes (Beauvais, Boris, Philippe) et bien sûr M. Onlinetri, Thierry (ne te sens pas obligé de diffuser toutes les photos hein ;)))
Voici un petit commentaire sur chacune des courses.
Long Hommes : Quatre militaires dans le Top 5 avec l'or et le titre pour Sylvain Sudrie. Limité sur le court, Sylvain est passé cette saison sur le long. Outsider de la course, il a parfaitement su exploiter ses grandes qualités pour aller devancer Sébastien Berlier et Stéphane Poulat, lui aussi reconverti sur le long après une très belle carrière sur CD. Sylvain n'ayant que 27 ans, quelques belles années l'attendent sans doute sur son nouveau format. Un mot aussi pour féliciter Willy Lenoir, 104e (nous étions dans la même classe en Terminale au Lycée Pierre-Bayen de Châlons-sur-Marne et le monde étant parait-il petit, on se croise de temps à autre sur des triathlons alors que nous avons tous les deux quitté la Marne).
Long Femmes : La tenante du titre Christel Robin ayant bâché après le vélo, la route était largement dégagée pour Delphine Pelletier qui décroche son huitième maillot bleu-blanc-rouge (3 en juniors, 3 sur le court et son deuxième sur le long). Avec plus de vingt minutes d'avance à pied, Delphine, membre du club des Chouchoutes, a dû trouver le temps bien long sur les 30 bornes. Bravo à elle.
CD Femmes : Comme prévu, Jessica Harrison n'a pas laissé le moindre suspense et fort logiquement, elle devance Carole Péon. C'est le premier titre de Jess. Bravo à elle. Charlotte Morel, troisième prend le titre Espoirs. Et puis un grand bravo à Delphine Py-Bilot, l'une de mes Chouchoutes depuis bien longtemps, qui a pleinement justifié sa citation dans L'Equipe parmi les principales engagées de la course. Tu vois Delphine que j'avais raison ;) Bravo à toi !
Et j'en profite pour saluer Bernard, le papa de Delphine, rencontré par le plus grand des hasards au ravitaillement d'après course, dimanche. Bernard, tant pis pour le titre de champion de France V6... Il vous reste le titre européen... Bonne chance pour Holten ;)
Sur cette course, pas bravo en revanche au "protocole" qui a lancé le podium alors qu'un appel était en cours et qui a donc offert au public un mauvais podium puisque Carole Péon, un premier temps déclassée pour une petite erreur de parcours sans conséquence, a ensuite été fort logiquement reclassée. Il suffisait d'attendre 15' pour ne pas avoir ensuite à aller récupérer la médaille de bronze attribuée à Jeanne Collonge pour la redonner à Charlotte Morel qui elle, devait rendre son argent à Carole... Et quand j'entends des responsables dire "bah oui mais en Formule 1, on n'attend pas les appels", je me dis que la situation est grave parce quand un "petit sport" se prend pour un grand, eh bien c'est toujours la cata à l'arrivée...
CD Hommes : Seule course où je n'avais pas pronostiqué le bon vainqueur avant le départ. Meilleur Français depuis quelques mois, Laurent Vidal a confirmé son statut en allant chercher son premier titre seniors. En patron. Malgré une chute en vélo, le membre du Lagardère Paris Racing a trouvé les forces de revenir puis de partir dès les premiers hectomètres à pied laissant à distance les deux triathlètes de Poissy Tony Moulai et Greg Rouault (mon pronostic) et son coéquipier David Hauss. Un beau vainqueur. (Laurent et David, le repas de samedi soir fut très sympa, content de mieux vous connaître).
Photos issues du site de Triathlète (www.triathlete.fr)
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Alors pour commencer le récit de la course Open (la mienne) un IMMENSE MERCI à tous les bénévoles fort nombreux à toutes les intersections sur le parcours vélo et qui, malgré les seaux d'eau pris sur la tronche toute la matinée, n'ont jamais été avares de mots d'encouragement. Merci à eux !
A l'inverse, carton rouge à la Préfecture du Territoire de Belfort qui a refusé de couper quelques routes le temps des épreuves pour cause d'élections. Entre quelques bulletins de vote et le risque d'accidents graves (ce qui aurait très bien pu se passer notamment dans les courses Elite à certains endroits du parcours très dangereux), visiblement M. le Préfet avait choisi...
Ma course. Une natation ordinaire en 27'23'' à peu près à mon niveau habituel. Petite baston au début mais on aime ça (sinon ça ne serait pas du triathlon) mais parcours bien tracé qui permet de nager proprement. La transition toujours aussi pourrie terminée, en route pour le vélo.
Finalement, sur un CD, ce sont les 40 derniers kilomètres de vélo qui me posent des problèmes (quoi ? il n'y a que 40 bornes sur un CD... ben oui c'est bien ce que je dis...). Quand en plus il tombe des cordes et que ça caille et glisse dans les descentes... j'adore... Heureusement, le parcours n'était pas très difficile. Quelques bosses certes mais pas de gros pourcentage et jamais plus de deux bornes de montée... Pour un cycliste moyen, un parcours finalement assez roulant... Quant à moi, j'ai quand même eu la satisfaction de doubler deux personnes... Bon ok, deux féminines, mais c'est toujours mieux que rien... Une deuxième transition toute pourrie (avec un temps fou pour faire mes lacets avec les doigts gelés ... oui je sais, en théorie, on n'a pas ses lacets à faire quand on fait du tri... mais suis un boulet) et me voilà repartie (ayant oublié de retirer le maillot cycliste que j'avais mis pour le vélo, je suis même reparti à pied avec ma pompe dans le dos... bah oui, suis un boulet, je vous ai dit!). Restait donc à finir avec les 10km à pied. Pas de surprise chronométrique avec mon classique 12 à l'heure (arrêt pipi compris) mais mauvaise surprise au niveau des pieds avec le manque d'habitude de courir sans chaussette et à l'arrivée des pieds en sang arrachés de partout (le surplus d'éosine du Marathon des Sables est ressorti). et un temps final de 2h46'56'' (ça fait bien longtemps que je n'avais pas fait un effort aussi "court"...). Pas grave. Au final, une matinée bien arrosée mais qui m'a bien amusé. Une matinée qui m'a surtout confirmé qu'il me manquait beaucoup beaucoup de bornes à vélo et qu'il est fort peu probable que je m'aligne au Tri du Lac des sapins dans deux semaines où le parcours vélo sera d'un tout autre calibre.
Ma course en chiffres.- Natation : 27'23''. T1 : 2'47''. Vélo : 1h23'43''. T2 : 2'40''. Course : 50'20''. Temps total : 2h46'56''. Classement : 261. Classés : 291. Partants : 309.
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En vrac
. Un grand bravo à Nono, alias Arnaud Jouanjean, nouveau champion du monde CD du Meudon Triathlon. Samedi, plus de 30 Meudonnais participaient en effet au CD de Jumièges, en Normandie. Copsté, tenant du titre étant absent, Nono, 16e au scratch lui a subtiliser la couronne, Ben (Pierre-Yves Provost), Zarma (François Dubuc) complétant le podium. Bravo aussi à Pépette (Mélanie Batt) bien évidemment championne du monde du club et qui s'offre en plus la 3e place du podium féminin. Et d'une façon plus générale, bravo à tous les Meudonnais et en particulier à ceux qui disputaient leur premier CD...
. Avec un doublé, Camille Abily a grandement participé au succès des Los Angeles Sol face au Washington Freedom de Sonia Bompastor, seule buteuse de son équipe (3-1) dans le championnat professionnel américain de football au féminin. Les deux Françaises continuent d'aligner les bonnes performances. Los Angeles avec dans ses rangs, outre Camille, la Brésilienne Marta, meilleure joueuse de la planète, occupe la tête de la Ligue.