Scarpetta de Patricia Cornwell

Après toute la série de Stephenie Meyer, plus quelques livres pour le concours des bloggeurs, j’ai eu envie de lire celui que j’avais acheté depuis un mois déjà.

J’étais restée sur ma faim avec le Registre des Morts que je n’avais pas trouvé du tout abouti.

1er janvier, Kay travaille à la morgue dans le Massachussets.

Benton et Kay sont enfin mariés.

Benton l’appelle pour qu’elle vienne voir à New York un de ses patients, Oscar Baine, qui l’a demandée. Oscar demande à Kay d’écouter ce qu’il a à dire mais que cela doit couvert par le secret médical. Elle ne lui promet rien car il est peut être accusé de meurtre.

Jaime Berger est d’accord.

Marino, après s’être enfui de Charleston, est à New York où Jaime Berger l’a embauché à la demande de Benton. Auparavant, il a suivi une cure de désintoxication. Mais il a toujours à l’esprit son agression envers Kay.

Toute la vie de Kay est éditée sur Internet par “Dans le collimateur de Gotham”.

Kay ne pardonne pas à Benton de l’avoir mise sur la touche concernant Marino et les éléments parus sur Internet.

Nous avons tout le passé disséqué de Terri, le cadavre. Les interrogations sur ce qu’elle aurait pu faire pour entrer en contact avec Kay, mais pourquoi ?

Les soupçons sur Oscar sont de moins en moins valables.

L’élément qui se greffe à l’enquête est la personne en charge de mettre en ligne les pires ragots sur Kay.

Mais nous avons affaire à la fine fleur en matière d’enquête. Toutes leurs compétences réunies vont leur permettre de lancer un piège qui peut se révéler meurtrier car le véritable responsable de tout ça efface tous les éléments qui peuvent l’incriminer.

Benton a manipulé en coulisse pour faire sortir Marino de la vie de Kay. N’a-t-il pas confiance en elle parce qu’elle ne lui a rien dit ? Ne pensait-il pas qu’un jour tous se retrouveraient ?

Les uns et les autres risquent à un moment ou un autre de se retrouver à New York à moins qu’ils aient fait implicitement la paix et reconnu leurs torts. La plus en colère contre Marino est Lucy, la nièce de Kay.

Les relations ont toujours été difficiles entre Kay et Benton de par leur passé, leur rupture obligée, leur mariage. Leur travail fait qu’ils ne peuvent s’expliquer au moment dit. Cela engendre des interrogations, des réserves, des rancoeurs, une frustration, une perte de confiance.

On apprend que Rose, la fidèle secrétaire de Rose est décédée d’un cancer.

Lucy est beaucoup plus paisible mais toujours aussi bonne dans son domaine. Une championne.

Qui peut vouloir du mal à Kay encore une fois ?

La rencontre promise entre tous les protagonistes se passe sans aucun souci car ils n’ont pas le temps de faire le point. Ils travaillent ensemble, retrouvent les automatismes d’autrefois. Marino fait un peu pitié car il a toujours respecté Scarpetta et il lui montre. Il a toujours considéré Lucy comme sa fille. De voir que l’une et l’autre ne l’ont pas oublié par un détail, un accessoire qu’elles portent lui fait chaud au coeur.

Je pensais en lisant ce livre que ce serait le dernier. Mais je ne le pense pas. Pourtant, tous sont près de la retraite, sauf Lucy.

Je n’ai pas été déçue par ce livre. Mais je ne le considère pas comme le meilleur de Patricia Corwell.