J'aime les graffitis lorsqu'ils sont l'expression d'un art urbain, qu'ils voyagent sur les trains ou qu'ils décorent des murs délabrés. Les graffeurs graffitent et la Régie met tout en oeuvre pour limiter les nuisances (pelliculage, nettoyage et sanctions). Ce sont les règles du jeu.
Là, j'avoue avoir eu le coeur serré devant le désastre. Graffer de vénérables ancêtres dont il ne reste plus tant que cela d'exemplaires... Ces trains n'ont pas été pelliculés et on va avoir du mal à les récupérer, si on y arrive.
Et s'il n'y avait que les graffs. Mais non, le Nord-Sud a été dépouillé de ses appliques lumineuses, ses jolies appliques en col-de-cygne. Quel intérêt peuvent avoir ces appliques sans l'encadrement joliment ajouré?
Il s'agissait d'une fête sauvage, parait-il. Une fête de sauvages, oui. Ou d'ignorants.