Le Parlement français s’assoit sur cette disposition en adoptant la loi Hadopi (précédemment appelée loi Olivennes).
Explication de Christine Albanel, ministre de la Culture :
« c’est aux Etats membres, en vertu du « principe de subsidiarité », de choisir les mesures les plus appropriées pour (…) »
« (…) a d’ailleurs été approuvé à l’unanimité des Etats membres lors du Conseil des ministres de l’Union européenne (…) »
extraits du communiqué officiel
Interprétation :
1°) les Etats membres n’ont rien à foutre des dispositions votées par le Parlement européen ;
2°) de toute façon c’est le Conseil des ministres de l’Union européenne qui décide.
Donc "couchés" les députés européens.
cuvée Hadopi
envoyé par LePostfr
Le deuxième exemple nous est donné par Victor :
"Comment Sarko, l’Uhème-pets et le Pet-Pet-Heu veulent nous faire travailler 78 heures par semaine pour pas un kopeck."
Mais comme celui-ci a censuré certains des commentaires que je lui ai adressés, je le reprends ci-dessous :
Le Parlement européen a refusé la modification d’une directive, modification proposée par la Commission Européenne pour porter la durée maximum de travail de 48 heures à 65 heures par semaine.
Conclusion logique d’un tel vote de refus, la durée légale maximum de travail doit être maintenue à 48 heures.
Et bien non, ce n’est pas comme ça que ça se passe : il existe un truc qui s’appelle « l’op out » et qui permet aux Etats qui s’en prévalent de déroger à cette règle.
Encore "couchés", les députés européens.
Et notez bien que le premier pays à profiter des dérogations à ces dispositions sociales européennes, c’est le Royaume-Uni de Gordon Brown, dont le parti appartient pourtant au même groupe politique que notre PS national : le Parti socialiste européen !
Conclusion, le Parlement vote et les gouvernements font ce qu’ils veulent sauf ce que les fonctionnaires de la Commission leur interdisent de faire.
Que reste-t-il au Parlement ?
Les concours d’élégance entre Dati et les autres députées.