A quelques emjambées du tour unique des européennes, Cohn-Bendit et Bayrou, qui au Parlement Européen sont pourant “unis” pour ne pas défendre le Chemin de fer Français, qui se tutoie, pour l’un, et s’invective, pour l’autre, pour ces deux passionaria de la Sarkozie donc, les mots ont dépassé l’entendement politique traditionnel, celui qui, normalement, laisse aux vestiaires insultes, préjugés et invectives caractérielles etc…
Hélas, le président du MoDem et le président du groupe des Verts, ont montré leurs limites, et leur débat a fini par trouver du pétrole, de celui qui noircit l’espace public à tel point que près de 60 % de nos concitoyens estomaqués par ce désastreux spectacle… s’abstiendront, eux, mais de voter.
Sur France 2, Martine Aubry est restée digne.
On peut accuser les socialistes, pointer leurs désaccords, les stratégies “internes”, certe. Mais, un programme des 27 partis socialistes européens, plusieurs meetings nationaux et des centaines de réunions locales l’ont montré, pour défendre le fond politique, notamment la construction européenne sociale, environnementale et politique, tous les socialistes étaient, ensemble, unis et à l’unisson d’une campagne difficile parce que mal perçue.
Alors, vu de là, les querelles pour écologistes en quête de souffle révolutionnaire, les “clashs” pour Modem en quête de publicité pré-présidentielle personnelle, toute cette énergie et ce défoulement de haine, ne stoppera ni la vague libérale, ni la crise tout comme cela n’apportera aucune solution aux difficultés des français et des européens.
Par ailleurs, personne ne se laissera prendre au jeu déplorable des ténors de l’UMP qui n’économisent aucune antenne, aucun média pour dire le mal qu’il pense de ce jeu politique-là.
Et entendre le sous-lieutenant Bertrand, improvisé chef de parti de l’Elysée, pris en falgrant délit de mensonge par Canal + sur les fréquentations de ses meetings, dire qu’il est “écoeuré” surtout quand son dompteur maltraite les français et qu’il n’en pipe mot, c’est un sketche que peu de comiques osera cependant reprendre…
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