D Day, 65 ans après

Les cérémonies célébrant le 65^ème anniversaire du débarquement allié en Normandie débute ce jour. A la veille des élections européennes, elles devraient rappeler aux électeurs encore indécis à quel point l’Union européenne qui a hérité de la dévastation qu’a été la Deuxième guerre mondiale a montré son utilité pour éviter de nouveaux conflits. Le point revient dans son numéro de cette semaine sur ce jour crucial. L’éditeur Gründ vient de sortir une version allégée de son ouvrage sur la question. Ecrit par Richard Holmes, il reprend l’ensemble des événements du 6 juin à la libération de Paris avec force photographies et cartes, accompagnées de fac-similés de documents d’époque.

Les souvenirs que nous gardons de ce débarquement sont moins vivants qu’ils ne l’ont été. Les combattants alliés et allemands sont de moins en moins nombreux. Ces disparitions, à l’instar de celles des poilus de la Première guerre, fragilisent le devoir de mémoire et oblige à en inventer sous de nouvelles formes. Avec le mémorial de Caen, les concours destinés aux jeunes européens, les livres et documentaires de témoignages mais aussi en rappelant les valeurs de la paix, sans sombrer dans un pacifisme béat.

L’intensité dramatique de cet événement militaire et politique a largement inspiré le cinéma (Il faut sauver le soldat Ryan, et le jour le plus long par exemple) et l’industrie du divertissement, jeux vidéos en tête avec Call of Duty, Medal of Honor et Brothers in arms. Parmi les séries qui en fait le cœur de leur scénario figure Band Of Brothers, produite par Tom Hanks et Steven Spielberg qui préparent son équivalent sur le conflit, plus méconnu, dans le pacifique.

Ce bulletin a été publié le Samedi 6 juin 2009 6:30 et est classé dans GénéralVous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Vous pouvez répondre, ou faire un rétro-lien depuis votre site.