Juk Bu In (竹夫人)
Juk est le nom sino-coreén pour le "bambou". Bu-in est le nom sino-coreén pour désigner "sa femme". Donc, on a coutume de dire que le "Juk bu-in" est une femme de bambou. Le Juk bu-in est un traversin que l'on utilise en été. Il se fabrique avec des lattes de bambou, tressés ensemble.
A l'époque Goryeo, il y a un roman qui a dans son titre le mot : Juk bu-in. À cause de cela, on dit que l'on
utilise cet objet depuis l'époque Goryeo ou depuis plus longtemps encore. Le juk bu-in est
aussi grand que son utilisateur. Il est de forme cylindrique. Il est approprié pour le serrer dans ses bras et pour dormir avec. Il est bien aéré parce que son intérieur est
vide.
En été, si on dort avec un Juk bu-in, on peut sentir un peu de fraîcheur
et souffrir un peu moins de la chaleur. En corée, l'été est
non seulement très chaud, mais aussi très humide. Alors, il fait très lourd. C'est pour cette raison que l'on fabrique Juk bu-in. Aussi, on n'a pas la peau moite de sueur. Généralement, il est
utilisé par les hommes de la maison. Le Bambou vient de la région de Dam-yang, qui est la
première région à développer l'artisanat d'art de bambou. Sur le marché de Dam-yang, on peut acheter divers objets de bambou. Aussi, ces objets sont très célèbres dans tout le
pays.
Il y a une histoire qui circule à propos de la femme de bambou. Il y a très longtemps. Dans la campagne, un homme habitait avec sa femme et leurs cinq fils. Ils n'avaient pas beaucoup
d'argent. Ils étaient pauvres. Le couple s'aimaient encore bien qu'ils fûrent très vieux. Un jour, les cinq fils avaient peur que leur mère ait un sixième enfant, parce que si elle était encore
enceinte, ils ne pourraient pas manger beaucoup et ils devraient élever l'enfant à la place de leurs parents. Donc, aussi ils décidèrent
d'isoler leurs parents l'un de l'autre. A la place de leur mère, ils fabriquérent une fausse femme avec du bambou. Et ils la donnèrent à leur père. C'était l'été, et le père était très
content, parce que dormir avec la femme de bambou était plus frais que d'embrasser sa vraie femme. Aussi il a remercié ses fils. Et ses fils étaient contents aussi, car ils ne craignaient plus
d'avoir un nouveau jeune frère, d'autant plus que le père croyait toujours dormir avec sa vraie femme. Depuis les
enfants ne peuvent pas utiliser la femme de bambou que leurs parents ont utilisé.