A noter dans le document intitulé "Pourquoi notre choix s'est porté sur Python ?", la phrase suivante : "Parce que c’est une piste proposée par l'inspection générale".
Commentaire : comme tous les langages de programmation, Python présente des avantages et des inconvénients.
- Parmi les avantages : c'est un environnement de programmation libre, multi-plateforme et de plus en plus utilisé dans le supérieur.
- Parmi les inconvénients (d'un point de vue pédagogique) : un typage "particulier" (on évitera le mot "faible" qui est rejeté par bon nombre de programmeurs python) qui nécessite d'expliquer aux élèves pourquoi "3/2" donne "1" et le fait que les débuts et fins de bloc sont uniquement marqués par des tabulations (est-ce vraiment formateur d'un point de vue d'une initiation à l'algorithmique?)
- La même académie d'Amiens publie les sujets "élèves" 2009 de l'expérimentation de l'ex-épreuve pratique : http://pedagogie.ac-amiens.fr/maths/lycee/EEM/sujets2009.pdf .
Dans le compte-rendu d'expérimentation de cette académie (qui a pratiqué le volontariat forcé), on peut lire la phrase suivante : "De manière unanime les enseignants souhaitent que cette épreuve figure officiellement au baccalauréat après les deux années d’expérimentation" . Incroyable, l'inspecteur pédagogique régional auteur de cette "synthèse objective", prétend que pas un seul enseignant de cette académie ne s'est opposé à ce que cette épreuve pratique figure au baccalauréat! Outre le ridicule de cette affirmation (les opérations de communication à propos de cette ex-épreuve pratique virent au grotesque dans certaines académies), rappelons juste que le ministère, lui, s'est opposé à l'introduction d'une épreuve pratique de mathématiques jusqu'en au moins 2013... - Par ailleurs, on notera que la version 3.2 de Geogebra vient de sortir (release notes).