En salles : Alors, ça y est ! Entre un avion qui disparait à jamais et David Carradine qui a fini de faire le Fu, Terminator Renaissance aka Terminator Salvation (découvrez notre dossier : trailers, photos, infos...) est arrivé sur les écrans. Autant dire qu’en m’asseyant dans la salle du Ciné Cité des Halles, je comptais bien en avoir pour mon argent : 10,50 € sa raaaace !
Passé un générique eighties (cf celui des Incorruptibles de Brian De Palma.), sur une musique du Simpsonien Dany Elfman, on attaque sur une première scène assez graphique qui verra la mort de Marcus Wright, le nouveau perso de la série. C’est le méconnu Sam Worthington qui s’y colle (aperçu dans Mission évasion et Eaux troubles…). On le reverra dans le Avatar de James Cameron et, on vous en a parlé, dans Le Choc des Titans
Bref, là-dessus on file dans l’action et McG s’y connait bien. Un plan numérique de première facture pour un crash aérien d’hélicoptère où l’on décolle et atterrit (à l’envers) avec Christian Bale Ça ressemble à un concours de quéquète avec Steven Spielberg et son plan dans la voiture de Tom Cruise dans La Guerre des mondes
Finalement le futur, ça à l’air bien pourri
Mais c’est pourtant Sam/Marcus qui vole la vedette à Christian/John Connor. En s’alliant à deux enfants, il nous offre une poursuite digne de T2 (remember le camion et la Harley de Schwarzy) et de T3 (remember le camion et la moto de police de Schwarzy), dans la meilleure scène du film où poursuivi par des Terminamotos (ou un truc du genre), nos trois amis sont dans un camion (évidemment mais pas de Schwarzy en moto, ni même en roller) après avoir échappé à un robot géant. C’est n’importe quoi mais c’est vraiment bien foutu et on marche a fond, surtout si comme moi, on en a envie.
La suite sera forcément moins bien, avec des scènes parfois molles du roulement à billes, mais au global, c’est bon de voir un film d’anticipation à gros budget avec des acteurs qui ne sont pas des hardeurs polonais (cf la trilogie Resident Evil), où le futur Post Apocalyptique ne ressemble pas à une casse du Val de Marne, et où les personnages enchaînent les clins d’œil aux épisodes précédents : l’incontournable "Viens avec moi si tu veux vivre", la radio qui diffuse le You could be mine des Gun’s and Roses ou à d’autres films, quand Christian Bale, le temps d’un plan sur un pont, est dans sa position favorite de Batman.
Reste un thème récurrent du ciné US : la seconde chance. Redondant dans pas mal de blockbusters, il est omniprésent dans T4. Et si après avoir fait le mal on faisait le bien. Ça à l’air simpliste comme ça… et ça l’est ! Mais l’essentiel est ailleurs et mes 10,50 € sont amortis. De toute façon je lui donnerai une deuxième chance en Blu-ray. Ça va me coûter un œil (rouge) !
Marcel Martial (T cap ?)