Depuis plusieurs années, les dirigeants de l'Etat français mentent régulièrement et effrontément : sur "le nuage de Tchernoby", sur la situation économique (chômage, dette, etc). Les citoyens sont, par essence, des êtres "sans pouvoir" - de décisions, puisque ces pouvoirs appartiennent aux politiques et aux élus. La critique de ces décisions, d'une "politique" globale, est ce qui appartient intrinsèquement aux citoyens. Dans ce cas, un ou une citoyenne peut qualifier un élu de menteur, ou de menteuse et celui-ci ou celle-ci peut répondre par des faits. Avec Nadine Morano, la réponse aura été : au commissariat, avec plainte déposée. C'est une attaque gravissime contre la liberté de conscience et de parole, absolument pas surprenante de sa part et de son camp, mais quoiqu'il en soit, inacceptable. Des hommes et des femmes politiques vertueux et compétents ne s'attiraient pas ce genre de mise en cause. Cette plainte révèle que notre liberté de parole leur devient insupportable. ATTENTION : DANGER !