Aucun détail n'a filtré sur l'opération ni l'accord passé entre les deux sociétés, mais les professionnels sont convaincus qu'il s'est déroulé dans le respect et l'honneur des deux côtés, lâche le PDG de Curtis Brown, Jonathan Lloyd, rapporté par The Bookseller. Une situation « triste », mais dont tout un chacun espère que les leçons seront retenues pour l'avenir, afin que les discussions se règlent plus rapidement.
Pour Clare Alexander, du cabinet Aitken Alexander Associates, la force qu'Amazon a pu avoir dans cet affrontement résulte également d'un nombre réduit de consommateurs dans le pays, qui lui confère une force de frappe évidente. « Cela montre l'empressement à faire appel à des techniques de négociations assez lourdes », ajoute-t-elle, tout en applaudissant la transparence de Hachette.
Reste que si la guerre est finie, précise Simon Trewin, de United Agents, on ne sait pas si l'éditeur est le gagnant ou le perdant.