j'ai entendu ton souffle sur mon visage las,
une douce musique avant que de trépas,
les saveurs d'orient dans un présent parfait,
sans nul avenir de minutes mort-nées!
j'ai pleuré les souffrances de mon âme en peine,
et j'ai lu les silences qui lacéraient mes chaines,
les sursauts verdoyants de l'ombre du soleil
dans le couloir ultime, plus rien n'était pareil!
les sons inanimés des pleurs enfantins,
remplissaient ma mémoire de ces chants des lutins
et je pleurais alors vouloir revenir,
et ne pas m'en aller , surtout ne pas partir!
tu m'attendais assise et priant mon retour,
la chambre étouffait des regards livides,
l'absence des esprits qui emplissaient le vide,
nos coeurs fatigués comme un autre bonjour,
et me prenant la main d'un amour mystique,
récitant du coran comme un effet magique,
je revenais vers toi du monde du néant,
une lumière crue pour toute direction