Une semaine ciné qui commence bien avec Chris Waitt harcelant ses ex-fiancées afin de comprendre les raisons qui les ont poussées à toutes le plaquer dans cette Histoire de mes échecs sexuels » à la fois touchant et très drôle. Montage vif et auto-filmage hors de tout narcissisme pour un premier essai fort réussi.
Résultat plus mitigé pour « Millenium », adaptation du Best-seller « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes ». Si une grande attention est portée sur l’image et le son, la réalisation et le montage emprunte tous les poncifs du genre sans originalité et le scénario fait d’une histoire palpitante à la base un thriller convenu à la psychologie de comptoir. Mention très bien cependant aux deux acteurs principaux.
On continue avec une juste plaisante « Nuit au Musée 2 » aux gags souvent hilarants mais qui vérifie l’adage du « trop tue le moins » avec sa débauche d’effets spéciaux frisant l’indigestion. Mais l’abattage de Ben Stiller et les personnages secondaires du Pharaon et de Napoléon qui aide à faire passer une aviatrice un brin énervante et une morale un peu trop appuyée.
L’avantage de Paris, pour le cinéma, c’est que, pour se consoler des déceptions causées par les nouveautés, on peut toujours se replonger dans les classiques.
Ainsi, dans le cadre d’une rétrospective consacrée à Gérard Depardieu, le MK2 Quai de Seine projette « Barocco », film aussi puissant qu’étrange d’André Téchiné Réunissant pour la première le couple Adjani-Depardieu, sublime.
Au Latina, dans le quartier du Marais, Pedro Almodovar fait sa programmation avec, entre autres, « Belle de Jour », de Luis Bunuel, troublante histoire d’une bourgeoise qui se vent dans une maison close afin de satisfaire ses fantasmes sadomasochistes. Catherine Deneuve y est éblouissante.
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