Cette affaire, bien que relativement importante, est loin d’avoir été élucidée, on sait simplement qu’à partir de 1984 et jusqu’en 1998, les logiciels de l Unedic, qui valident des droits à la retraite des chômeurs, leur auraient attribués à tort , un voir deux trimestres supplémentaires , à honorer depuis par la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la CNAV.
Jusqu’à présent, cette « erreur » aurait coûté à la CNAV 600 millions d’euros au titre des pensions versées entre 1984 et 2008 et il n’est pas question pour le gouvernement d’y revenir,
Si aucune correction n’est décidée, dans la mesure où elle est encore possible, les mêmes retraités bénéficieront des trimestres accordés à tort jusqu’à leur décès, d’où un surcoût pour le régime vieillesse estimé à près de 2 milliards d’euros.