Terminator 4 bien ou bien ?

On vous l’avais un peu survendu, un peu comme tout le monde mais le constat est bien là : T4 n’est pas un film gégé.

Le fim n’est pas à la hauteur des promesses de la bande annonce. On nous avait promis de vraies problématiques de SF, genre “qu’est ce qui fait de nous des humains, et les machines des machines” à la Blade Runner. On nous promettait un Christian Bale très intense.

Ok le film pose effectivement ce type de questions, mais fait semblant d’y répondre ! En tout cas, la question est posée tellement de fois que ça en devient saoulant ! En plus,  la réponse apportée est vraiment basique, du genre “je suis un homme parce que j’ai un coeur”.

Ajouté à un scénario assez moyen, plein d’idées franchement pourries, comme ces motos terminators, qui son à l’origine de dialogues d’action bien ridicules : “attention, sur ta gauche, une Mototerminator !!!” Nan sérieux les gars.  Ou alors des scènes où on vous explique tout, même quand c’est hyper explicite. Genre bale fait exploser une bombe, car on se doute bien qu’il veut attirer les terminators dans un piège. S’ensuit la ligne de dialogue “voilà qui devrait les attirer” ! Ouais, on avait compris.

En plus, j’avais lu l’Ecran Fantastique spécial T4, et ils parlaient du T-600 qui fait vachement peur, car il a une peau synthétique, c’est un terminator raté, mais qui a une pure gueule.

Pure idée, on dirait des morts vivants… Mais non ! Ils sont dans 4 plans en tout et pour tout, n’ont aucun intérêt, et au lieu de ça, on se tape des Mototerminators.

Au lieu de ça, le film surprend là où on ne l’attend pas. Sam Worthington vole complètement la vedette à Christian Bale, ce qui est un peu ironique vu que Bale semblait tout contrôler dans ce film. A force de se mettre lui même en scène (ou presque), Bale en devient ridicule : il prend sa grosse voix à la Batman (déjà une mauvaise idée chez les autres) et marche d’un pas viril.

Autre moment capital dans l’histoire du cinéma, et je pèse mes mots ! Après avoir vu Benjamin Button, j’avais halluciné sur les capacité techniques, qui permettent désormais de voir un Brad Pitt rajeuni etc. Eh bien là, ils enfoncent le clou ! Car mesdames  et messieurs, le grand Schwarzy revient à l’écran, pour une apparition de quelques minutes. Mais pas le gouverneur de Californie. Non non non. Son visage numérisé et rajeuni, correspondant parfaitement ce qu’il était à l’époque des Terminators 1 et 2 et collé sur le corp d’un athlète.. Schwarzenegger n’a même pas posé un pied sur le plateau. Le résultat est pour le moins bluffant, d’autant plus que la tronche de Schwarzy à l’écran, on dira ce qu’on voudra, mais ça fait un sacré effet. Grosse chaire de poule. Ci-dessous une image de la séquence : c’est bien fait non?

Benjamin Button et T4 ouvrent une nouvelle ère du cinéma, qui se joue du temps et de l’Histoire (allez hop!). A quand un film sur une grande figure historique, Kennedy par exemple, avec une version 3d photoréaliste de Kennedy ? Demain, très certainement.