Après avoir entendu les paroles de cette chanson, Marie-George Buffet, a demandé au directeur du Printemps de Bourges de déprogrammer le chanteur, ou du moins cette chanson qui est, selon elle, « une incitation à la violence contre les femmes ». Par ailleurs, la secrétaire d'État à la solidarité avait annoncé qu'elle soutiendrait toutes les associations qui voudraient porter plainte.
Le chanteur n'avait pas été déprogrammé du Printemps de Bourges, la chanson ne figurant pas dans la liste de celles qui devaient être interprétées durant ce festival. Du côté, du rappeur on avait précisé dans un communiqué que : « En aucun cas ce texte n'est une lettre de menaces, une promesse de violence ou une apologie du passage à l'acte. Comme toute création artistique, aussi violente soit elle, cette narration ne peut et ne doit pas être sortie de son contexte ».
Le communiqué poursuivait par : « Conscient que cette chanson puisse heurter, OrelSan a décidé il y a quelques mois de ne pas la faire figurer dans son album ni dans ses concerts, ne souhaitant l'imposer à personne. Nous sommes désolés que ce texte ait pu choquer certaines personnes. En aucun cas OrelSan ne se pose en agresseur de la gent féminine ». De plus la vidéo du clip avait été retirée des sites de partage de vidéos.
L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais voilà que depuis peu son album, Perdu d'avance, a été retiré de certaines bibliothèques parisiennes (celles de Cligancourt et de Saint Fargeau). Dans un communiqué le syndicat Supap-FSU s'indigne de cette « censure ». Il déclare « La ville de Paris tente à son tour de censurer ce disque pourtant parfaitement autorisé. Le titre du CD perdu d'avance résume les difficultés rencontrées par le chanteur et les batailles qu'il doit mener pour gérer sa carrière ».
Et il appelle, le maire adjoint chargé de la Culture, Christophe Girard, à agir de même que le directeur du Printemps de Bourges, et à accepter le retour du CD dans les rayons de ces bibliothèques.
Christophe Girard a répondu au syndicat dans un communiqué annonçant : « La Mairie de Paris a en effet décidé de ne pas donner accès à ce disque au sein de
son réseau de bibliothèques. Si nous sommes attachés à la liberté artistique, il est indispensable d'éviter qu'un public mineur ou non averti soit confronté à l'écoute de morceaux de musique dont les textes insultent les homosexuels et glorifient la violence faite aux femmes ».