Friday night lights : 2.14 Leave no one behind

Avant dernier épisode de la saison 2 et ça ne s’arrange pas pour Friday night lights. Au contraire, après s’être repris quelques temps, la série sombre totalement sur la fin.

Ça commence avec Matt qui joue au gros rebelle cliché depuis que Carlotta l’a laissé tomber pour retourner chez elle. Il sèche les cours et les entraînements, traite la prof de salope et va boire des bières avec Riggins. Pour compléter le cliché façon Clark Kent sous kryptonite rouge, il manque même de se payer une moto. C’est ridicule, même si la fin ouvre une histoire intéressante, Matt se sentant abandonné par tout le monde. Je l’ai trouvé touchant et Zach Gilford super crédible dans le rôle de l’ado paumé. Par contre ce que je n’ai jamais compris, c’est pourquoi les services sociaux ne s’étaient jamais mêlés de cette situation. Un ado avec sa grand mère malade laissé à lui même, c’est quand une situation alarmante pourtant, non ?

Les autres footeux suivent l’exemple de Saracen et le Panthers sont décimés. Eric doit carrément faire appel à des figurants dont on n’a jamais entendu parler. Et s’il veut  réussir le doublé, il devra remettre son équipe sur pied. Un peu trop alors qu’il reste un seul épisode. Smash est absent de l’équipe mais n’a jamais été aussi présent. Il remonte le moral de l’équipe et il nous fait un discours éblouissant. Et à ce rythme là, l’équipe risque de ne pas pouvoir se passer de lui. La preuve, TMU refuse sa bourse et donc il risque de rester à Dillon la saison prochaine. Mais comme il reste un épisode, je vois bien le coach aller plaider auprès de ses anciens employeurs pour qu’ils donnent une nouvelle chance à Smash. Je ne sais pas ce que je pourrai parier, mais à tout les coups, on va nous servir un truc dans le genre. Ça ne serait d’ailleurs pas plus mal. Au pire on aura un scène vibrante et magnifique.

Landry et Tyra, eux, n’ont pas encore compris qu’il restait un épisode car ils ont déjà droit à leur grande scène avec de grandes déclarations et des bisous. Ils se prennent pour les nouveaux Pacey et Joey. Dans le genre la jolie héroïne et le vilain petit canard ayant un flic pour paternel. Au moins, comme cela ils ne nous embêterons pas lors du final et la petit geekette pourra aller jouer les Flashette dans Heroes saison 3 et faire tous pleins de bisous à ce loser de Matt Parkman. Riggins et Lyla, eux se réservent pour la semaine prochaine. Lyla fait mine d’être indifférente mais on sait tous qu’elle craque pour le bad boy. Et puis, il faut être raccord avec la théorie des Taylor comme quoi les gentils perdent à chaque fois. Et le petit chrétien est sans conteste un gentil petit garçon à sa maman.

Julie a également droit à sa grande intrigue de fin de saison. Ben oui, ne riez pas, passer son permis de conduite, c’est tout un événement à son âge. Et puis réussir un créneau, c’est tout sauf facile vu sa couleur de cheveux. Comble du comble, Tami prend du plaisir avec son nouveau job de coach de volley ball. Y a pas à dire mais Eric a vraiment bien dressé sa petite femme. Il l’a obligé à prendre ce travail, elle y est allée à reculons et maintenant elle adore ça. On remarquera au passage que Tyra est devenue sa meilleure nouvelle amie. Non mais c’est vrai, Tyra adresse maximum deux mots à Julie lors du dîner chez les Taylor. Mais elle s’étale sur ses problèmes de cœur à Tami en long et en large.

Bilan : Je ne sais pas pourquoi mais je le sens mal ce season finale. La saison 2 a été en demi teinte mais ça et là, j’avais de l’espoir. Et là avec ces deux derniers épisodes, on retombe dans la facilité des premiers épisodes de la saison. Des intrigues basiques de série pour ados sans la moindre inspiration. Heureusement, il paraît que la saison 3 est bien meilleure. Attendons le dernier épisode avant de découvrir cela.