This is a bear quartet which has nothing to do with THE Bear Quartet.
Finally. My favourite band, The Bear Quartet, is back! With a new gig in Stockholm at Hornstull Strand, on the 10th of June. And a new record. Its name? 89. Ninety-nine like 1989, the year the Berlin wall fell, the year Internet was invented. Or maybe ninety-nine like 1789, the year of the French Revolution. Well, talking about revolution when you mention BQ does not really make sense : every album of theirs is a revolution compare to the previous one.
So how about their new sound? Just go there : thanks to their new label Adrian Recordings, you can listen to four of their new songs. It seems that 89 is gonna be more accessible, much more pop/rock than their two latest kind of experimental albums. The electro touch remains though, and according to those four songs, the sound of this record is more heterogeneous than their previous ones. The lyrics, as usual, are brilliant, like this obscure line "repeat the norm until it’s known by every heart sequence" which could be the anti-thesis of what BQ does. Oh, I forgot : their new songs are fucking great.
PS : time to reread the previous Mattias Alkberg and Calle Olsson (two BQ members) long interviews I did for Absolut Noise.
Pour mes compatriotes français
Finalement. Mon groupe préféré, le Bear Quartet est de retour ! Avec un nouveau concert à Stockholm le 10 juin. Et un nouveau disque. Son nom 89. Quatre-vingt neuf comme 1989, l'année de la chute du mur de Berlin, l'annéee où Internet a été inventé. Ou peut-être quatre-vingt neuf comme 1789 et la Révolution Française. Mais parler de révolution lorsqu'on évoque BQ est un peu ridicule : chacun de leur disque est une révolution par rapport au précédent.
Quoi de neuf niveau musical ? Allez donc voir vous-même : grâce à leur nouveau label Adrian Recordings, vous pouvez écouter quatre de leurs nouveaux titres. Il semblerait que 89 soit plus abordable, et beaucoup pus pop/rock, que leur deux dernières productions limites expérimentales. La touche électro demeure cependant et l'ensemble apparaît plus hétérogène qu'à l'accoutumé. Comme d'hab, les paroles dépotent, avec des phrases un peu obscures comme "repeat the norm until it’s known by every heart sequence" (="répéter la norme jusqu'à ce qu'elle soit assimilée par chacune des fréquences cardiaques") qui pourrait à elle-seule constituer l'anti-thèse de la philosophie de BQ. Ah j'oubliais : leurs nouvelles chansons sont carrément énormes.
PS : il est temps de lire à nouveau les longs interviews de Mattias Alkberg et Calle Olsson (deux des membres de BQ) que j'avais faits pour Absolut Noise.