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les quais

Par Plouf
sur le chemin du précipice j'ai presque fini ma vie,
Mes rêves ont éconduit mes pleurs et presque je m'ennuie
de cette vie sans lunes ni des cris des enfants
famille désunie séparée en pleurant
orphelins de l'espoir du miel de la vie,
près des quais de la gare où s'évertue l'ennui,
des trazvailleurs blèmes en rythme pendulaire,
qu'on croit r^ver de voir s'en aller à la mer,
pour prendre le grand large de nos rêves perdus,
mais qui de guerre lasse en  lignes abattus,
attendent qui leur tour les trains tant attendus
pour retrouver le soir et l'échine fourbus,
revivre un instant des rires d'une vie,
famille désunie qui parfois nous oublie
comme on oublie de vivre en attendant aussi,
patiemment sur le quai le train de notre vie.


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