Ne croyez pas que je m'occupe toujours de fanfreluches alors que plus de 200 personnes viennent de s'abîmer en mer dans un affreux accident. Comme toute personne un peu sensible et humaine, je pense à eux et à leurs souffrances au moment de leur mort, ainsi qu'à celles de leurs proches. Une seule chose positive : ce n'est la faute de personne à part celle de Padchance.
Un "détail" a attiré mon attention cependant, celui de l'histoire de ce couple qui avait pour principe de ne jamais prendre le même avion, pour qu'en cas de crash il reste au moins un survivant auprès de leurs enfants.
Ce week-end, c'est le monsieur qui y est passé. J'imagine la peine de sa femme et de leur famille. Et aussi le sentiment, malgré tout, de victoire qui doit la prendre.
Nous avons réussi à berner le destin. Nos enfants devaient être orphelins, mais grâce à notre prévoyance, ce n'est pas tout à fait le cas. Nous avons réussi.
Voici l'objet de ma méditation depuis dimanche. Une chose est sûre, je ne résilie pas nos assurances invalidité-décès, même si elles nous coûtent une fortune.
Etre parent, serait-ce aussi essayer de penser à tout, même à l'inimaginable?
Jeu de briques
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