La Garantie Mutuelle des Fonctionnaires (GMF) termine 2008 avec un résultat net de 125 millions d’euros contre 246 millions d’euros pour l’année 2007, principalement à cause de son activité d’assurance vie en baisse et de moins-values sur son portefeuille de valeurs. Son sociétariat, fidèle, étant composé de fonctionnaires, la crise ne devrait pas avoir beaucoup d’impact.
Mutuelle d’assurances pour les fonctionnaires et les particuliers, l’activité vie de la GMF s’est contractée de 5,4% en 2008, « ce qui est tout de même mieux que les chiffres du marché (qui a perdu près de 11%, ndlr) » a souligné Patrice Forget, directeur général délégué du groupe GMF.
Mais ce recul est associé à une politique interne. « Nous avons préféré assainir le portefeuille » en effectuant quelques « moins values pour abaisser le coût moyen de l’activité » a-t-il ajouté.
Mise à part cette perte financière, la GMF présente une hausse de 1,9% du nombre de contrats, répartie tous les marchés (auto, habitation, accidents et famille, protection juridique et épargne prévoyance).
Sur les 8,338 millions de contrats souscrits, 2,622 le sont en assurance auto (+1,6%). Un marché qui bénéficie d’ailleurs d’une baisse de sa sinistralité. La GMF a gagné des parts de marché.
En habitation, l’assureur mutualiste présente une belle dynamique avec un gain d’1,8% du nombre de contrat. L’assurance habitation talonne l’assurance auto avec 2,479 millions de contrats.
Sur ces secteurs, la GMF se place 3e assureur en parts de marché, ce qui lui permet d’assurer environ 10% des particuliers en auto et habitation.
Enfin, les activités de prévoyance et de garanties accidents de la vie et de protection juridique présentent des résultats tout aussi positifs.
Pour Thierry Derez, président directeur général, « 2008 a été une bonne année pendant laquelle la GMF s’est bien développée ». Pour 2009, Patrice Forget a estimé que la mutuelle « devrait être davantage protégée des effets de la crise » et que « l’écart entre l’assurance vie et les assurances non-vies nous laisse augurer un fort potentiel de développement ».
La GMF est en effet à l’abri des résiliations (-de 10%) et peut compter sur une fidélité qui s’exprime également en terme d’équipement : près de la moitié (48%) des 3,129 millions de sociétaires ont au moins trois contrats GMF.