Je l'ai lu et j'ai vraiment aimé ce premier roman de l'auteur à la verve truculente et originale qui sait nous faire passer un excellent moment de lecture.
Barbara Constantine construit un monde rural et rustique, peuplé de personnages tous tellement cassés par les aléas de la vie qu'ils en sont devenus déjantés.
Elle ne fait pas de quartier et les travers des uns et des autres sont présentés avec humour, férocité ou tendresse, c'est selon.
Tous ces allumés ont des tranches de vie cocasses à souhait et sont mus par des sentiments intenses qui les poussent à continuer à vivre.
Ce petit monde pas tranquille du tout est décrit dans une langue parlée et largement fleurie, pleine d'images qui nous font sourire et de jeux de mots qui laissent passer les désirs, pas toujours catholiques, et l'esprit qui fait se retourner les situations les plus désespérées...
En pas moins de 70 chapitres qui s'enchainent dans un rythme trépidant, l'auteur boucle la boucle en portant un message d'espoir dans la joie de vivre et l'amour.
Il y a aussi des irrécupérables dans ce roman et nous sentons la jubilation avec laquelle l'auteur les fait disparaitre en moins de deux dans des circonstances absurdes et rocambolesques...
A lire pour sourire et se faire plaisir !
Pour en savoir plus sur l'auteur, l'histoire et les personnages, je vous propose la lecture de nombreux billets ...
Écouter Barbara Constantine sur Le choix des libraires.com,
L'article d'Isabelle Courty pour Le Figaro.fr,
Une interview de l'auteur postée par Bernard, sur Le blog des livres,
Les billets de Saphoo, Bernard, Enna lit, Papillon, Orchidée, kathel,Tamara, Sophie, toinette,Smilinglily, Miss baboosshka, Caro[line], May, Mélusine 80, katell, Argantel,
Le joli billet de Clarabel,
cathulu a aimé, aussi...
Incoldblog appelle un chat un chat et n'a pas aimé,
Au rayon parapluie nous propose d 'illustrer ce livre avec une chanson des têtes raides.
"Le chat et le poêle ronronnent.
Le chat rêve de sa mère. Il ne l'a pas connue longtemps, mais son souvenir est encore très vivace. Une vraie tigresse la mère de Bastos ! S'il était resté, il aurait certainement eu envie de se la faire, une fois grand. C'est comme ça, chez les chats..."