Amusante coïncidence cette semaine, puisque pas moins de deux duos sont mis à l’honneur dans le classement. Pas de doute, l’émulation ça
a du bon !!!
En délocalisant son ministère du Logement pendant 10 jours à Lyon, Christine Boutin pensait sans doute bien monter sur le podium. Hélas pour elle, aussi stupide et démago que soit son initiative, personne n’en parle…
1/ Hervé Morin
Dans la série c’est celui qui dit qui y, le ministre de la Défense remporte une belle médaille d’or pour s’être répandu sur les confidences que lui aurait faites Nicolas Sarkozy au sujet d’un éventuel remaniement ministériel, sans même réaliser que lorsque le président de la République lui disait "il y a un certain nombre d'entre vous qui exploseront en vol et nous serons probablement obligés de faire un remaniement", il pensait fortement à lui.
Le chef de l’Etat pourtant pas avar en compliments pour ses ministres, y compris le premier d’entre eux, jeudi soir sur TF1, pour qualifier leur travail de "remarquable", a en revanche remis à sa place Hervé Morin en rappelant que "le remaniement ministériel, ce n'est pas quelque chose qu'on annonce plusieurs mois à l'avance, et ceux qui en ont parlé en ont parlé imprudemment. Ça ne s'annonce pas comme ça". De là à penser qu’il s’apprête à pousser l’ouverture jusqu’à confier les armés à une personnalité de gauche après avoir renvoyer Hervé Morin à Bernay…
2/ Jean-Louis Borloo et Michel Barnier
En attendant que leur nocivité soit éventuellement reconnue pour la santé humaine, les OGM, nuisent déjà fortement à la communication gouvernementale. Alors que Jean-Louis Borloo (qui se maintient ainsi sur le podium) commence à se sentir la fibre écologiste en assurant que "sur les OGM tout le monde est d'accord : on ne peut pas contrôler la dissémination. Donc on ne va pas prendre le risque". Le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, lui répond : "la question n'est pas tranchée". D’où une contre-réponse des services du ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables qui reconnaît désormais qu’ "il y a encore des réunions de travail. On les laisse travailler. Il n'y a pas de confirmation de quoi que ce soit"...
C’est presque aussi beau que le pas de deux Matignon Elysée de la semaine dernière sur les régimes spéciaux de retraites…
3/ Denis Baupin et Bertrand Delanoë
La course à la mairie Paris attaque le cerveau. On le savait déjà à droite, on en a désormais la preuve à gauche avec la pathétique passe d’armes entre Bertrand Delanoë et son adjoint Vert, Denis Baupin au sujet… de leur numéro de carte d’abonnement Velib’.
Sans doute vexé de voir le maire de Paris tirer tous les bénéfices médiatiques des vélos en libre service installés dans la capitale à quelques mois des municipales, Denis Baupin tire la couverture à lui en affirmant : "j’ai la carte numéro 3 ! La 1et la 2, ça doit être Decaux père et fils", ce qui lui vaut la réplique du maire : "la carte numéro 1, c’est moi qui l’ai ! Et Baupin devrait s’estimer heureux d’avoir la numéro trois, pour autant qu’il la mérite".
Mais cela ne répond pas à la vraie question : qui a la carte numéro 2 ??? Françoise de Panafieu ???