Le fait de trouver des débris de l’avion, éparpillés sur de 300 kilomètres donne à penser que l’avion s’est désintégré en vol et non pas au contact de l’eau, par ailleurs, la découverte d’une nappe de carburant, flottant sur l’eau, s’il est établi qu’elle provient de l’A 330 permettrait d’écarter la thèse de l’explosion.
A ce stade, la majorité des experts soulignent qu’un enchaînement d’évènements imputables aux circonstances atmosphériques est sans doute à l’origine de la catastrophe que seule la découverte des boîtes noires permettrait, si leur contenu est exploitable, d’élucider.
Malheureusement, la possibilité de situer, puis de remonter les boîtes noires est qualifiée d’incertaine par les experts, non pas, principalement, à cause de la profondeur de l’eau, mais à cause de l’escarpement du fond de la mer qui s’apparente , à cet endroit, à une chaîne de montagnes.