D'aucuns disent qu'un blog perso ou un blog emploi n'a aucun intérêt. Parmi eux, il y a même des recruteurs membres du Syntec, si, si.... ils se sont même exprimés dans un numéro de Stratégies récent.... allez, on leur pardonne. Peut-être qu'ils recrutent surtout dans la finance ou bien dans le BTP et qu'ils ne se sentent pas concernés par ce nouvel outil.
En tout cas, dans les métiers du web, de la com' et du marketing, se présenter, pouvoir argumenter, prendre position et acquérir de la visibilité passe aussi par LE blog.
Ne pas avoir de site perso sur internet sera bientôt aussi rédhibitoire que ne pas avoir d'adresse mail perso. A ce sujet, on parle de mail pro tout de même car utiliser son roudoudouzoli69@hotmail.com sur son CV ce n'est peut-être pas du meilleur effet. De même, utiliser son mail boulot pour faire ses recherches d'emploi peut être perçu comme peu respectueux envers l’employeur actuel.
Faire un blog aujourd'hui est aussi gratuit que facile, c'est donc un bon moyen de communiquer.
Quand le blog est perso (on n’émettra pas de jugement sur votre collection de poils de chat, ne vous inquiétez pas), il éclaire votre futur employeur sur votre façon d'être, de penser et d'agir. En tout cas, il montre que vous avez des centres d'intérêt et que vous pratiquez le web.
Quand le blog est pro, c'est encore mieux, car là c'est votre crédibilité professionnelle qui s'expose et c'est particulièrement apprécié par les chasseurs de têtes comme nous.
Exemples :
Un DA qui montre à la fois les créations qu'il a signées mais aussi celles qui n'ont pas été acceptées (et qui pourtant sont plus proches de son univers graphique) ainsi que des travaux perso, a tout compris.
Un spécialiste du marketing relationnel qui animera un blog parlant de son métier et de ses missions sera lui, placé en tête de liste dans nos dossiers de candidature. Logique non ?
Très souvent, avant de prendre son téléphone, le recruteur « googélise » le nom du candidat. Apparaissent alors les traces que vous avez laissées. Alors attention aux critiques assassines, commentaires rédigés trop vite et autres pièges, on ne maîtrise encore pas les corrections d'auteur dans ce domaine...