Les salariés de l'hôtel Westin Paris, dans le 1er arrondissement, ont choisi le moment opportun pour se mettre en grève. Alors qu'un délégation officielle américaine accompagnant le président Barack Obama doit séjourner dans cet hôtel quatre étoiles, une centaine d'employés (150 selon les syndicats) ont cessé le travail mercredi pour réclamer des augmentations de salaires alors que selon eux, leur établissement «ne connaît pas la crise».
Les salariés de l'hôtel Westin Paris, dans le 1er arrondissement, ont choisi le moment opportun pour se mettre en grève. Alors qu'un délégation officielle américaine accompagnant le président Barack Obama doit séjourner dans cet hôtel quatre étoiles, une centaine d'employés (150 selon les syndicats) ont cessé le travail mercredi pour réclamer des augmentations de salaires alors que selon eux, leur établissement «ne connaît pas la crise».
«Nous essayons de maintenir le service au maximum», a déclaré la directrice générale du Westin Paris, Marie-Paule Vande Velde. D'après des sources syndicales, le restaurant fonctionne a minima de même que le portage des bagages et l'organisation de réunions et banquets. Les grévistes ont d'autant plus perturbé le service qu'ils ont manifesté bruyamment au jardin d'hiver de l'hôtel dans la matinée.
Quelque 430 salariés sont employés par l'hôtel, situé rue de Castiglione près de la place Vendôme, et 150 devaient travailler dans la matinée. L'établissement compte 440 chambres et suites 4 étoiles.
Ce mouvement reconductible, à l'appel de FO, CFE-CGC, CFDT et CFTC, vise à dire «stop à l'endoctrinement, la répression et l'exploitation des salariés», selon un tract.
Ils réclament «2% d'augmentation générale», en plus des 1,24% déjà attribués pour 2009, de l'intéressement et de la participation, la «prise en charge par l'hôtel des collants, chaussettes et chaussures pour les salariés en uniforme», une «prime de nettoyage» pour ceux utilisant leurs effets personnels, des embauches et le «retour aux 11 jours fériés par an».
En outre, ils veulent le «respect des deux jours de repos consécutifs» et de la «vie privée des salariés en respectant les horaires et jours de repos», l'«arrêt de la polyvalence systématique entre les services» et encore l'«achat du matériel nécessaire» pour travailler.
La directrice générale a indiqué que des négociations sur l'intéressement étaient en cours, une réunion étant programmée jeudi. «Le dialogue a toujours été ouvert», a-t-elle ajouté, précisant que cette grève était «une première».
Pour Christian Chestier (FO), la direction de l'hôtel «n'a pas le pouvoir», le Westin Paris, ancien InterContinental, étant possédé par une filiale de GIC Real Estate, la branche d'investissement dans l'immobilier du gouvernement de Singapour.
source :
http://www.leparisien.fr/actualites-informations-direct-videos-parisien