Homme aux multiples activités, au cœur de réseaux qu’il investit dans le théâtre des lieux de pouvoir lyonnais il serait à la poursuite d’un but que lui seul connaît si tant est qu’il existe. Mystérieux donc suspect ce qui pour l’auteur jette le doute sur tout ce que l’homme entreprend. Alors son action au LOU-rugby, à l’OL ou ailleurs sont frappées du sceau de l’intrigue. Quant à son action à la tête de la CCI, hier saluée elle devient désuète et inefficace. Car c’est bien ce statut de président qui est principalement visé par un étonnant tir croisé. Il est vrai que l’accord passé lors des dernières élections consulaires avait un goût étrange et une forte connotation tactique. En faisant liste commune les deux syndicats patronaux se mettaient d’accord pour que le Medef (Jean Paul Mauduy) préside la Chambre pendant trois ans puis la CGPME (Guy Mathiolon) prenait la suite les six années suivantes avant de rendre le poste pour trois ans au Medef. Bref cet accord sur deux mandats a évité une guerre fratricide mais pas les tensions.
Il est toujours difficile de vivre avec un fauteuil pour deux d’autant que dans le contexte actuel de crise ce n’est pas forcement le grand amour entre les patrons du CAC 40 et ceux des PME. Le Medef qui a présidé aux destinés de la CCI depuis…