La CFDT se réjouit de la mise en place du revenu de solidarité active d’autant que la crise le rend plus indispensable que jamais. Depuis 2005, la CFDT s’est fortement impliquée dans la construction du RSA comme dans les travaux du Grenelle de l’insertion.
Bien qu’il ne soit ni un salaire, ni un contrat de travail, le RSA est un complément de revenu social pérenne. C’est une mesure de pouvoir d’achat. Il concerne près de 4 millions de personnes dont 1,5 million d’allocataires de minima sociaux mais aussi 2,2 millions de travailleurs pauvres. Le RSA est, en ce sens, une innovation sociale.
La CFDT attend du RSA : qu’il fasse reculer la pauvreté ; qu’il augmente le retour à l’emploi des personnes qui en sont exclues ; qu’’il facilite l’accès aux droits par la simplification du nombre d’allocations sociales
La CFDT souhaite aller plus loin par : un financement qui met à contribution les plus hauts revenus ; une ouverture du RSA à tous les jeunes salariés, quelque soit leur âge et leur situation familiale ; un accompagnement renforcé de Pôle emploi ; un suivi et une évaluation pour éviter les effets d’aubaine des entreprises et des branches.
Avec ses militants, la CFDT ira à la rencontre des salariés concernés et des allocataires de minima sociaux, pour leur permettre de connaître leurs droits, et agira pour combattre la précarité.